Béziers - 4 ans d'emprisonnement pour des violences conjugales

Béziers - 4 ans d'emprisonnement pour des violences conjugales

Béziers - 4 ans d'emprisonnement pour des violences conjugales

Par Source parquet de Béziers, le 11 Mars 2023

Condamné à 4 ans d'emprisonnement à Béziers pour des violences conjugales alors qu'il était en fuite depuis la Somme (80)

A l’audience de comparution immédiate du 8 mars 2023, le tribunal correctionnel de Béziers a jugé un homme âgé de 33 ans originaire de l’Oise.

Reconnu coupable de violences sur sa concubine et du vol du téléphone de la victime, il a été condamné à 4 ans d’emprisonnement dont 18 mois assortis d’un sursis probatoire avec, notamment, les obligations de travailler et de se soigner ainsi que l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et de paraître à son domicile pendant les trois ans qui suivront la sortie de sa détention. La juridiction a également ordonné son maintien en détention et l'interdiction de détenir une arme pendant cinq ans ainsi que la privation du droit d'éligibilité pendant trois ans.

Les faits s’étaient déroulés dans la soirée du 24 février 2023 à Pont-de-Metz (80), au domicile de la jeune femme âgée de 25 ans.

Les policiers du commissariat d’Amiens étaient arrivés sur place à la demande de la victime qui avait expliqué que son ex-compagnon venait de l’agresser très violemment, entraînant son hospitalisation avec 10 jours d'incapacité totale de travail, de nombreuses traces de violences sur l'ensemble du corps ayant été constatées et notamment la fracture du plancher orbital gauche. Il avait ensuite pris la fuite en lui dérobant son téléphone portable. Le placement sous surveillance du véhicule du mis en cause avait permis de le localiser à Agde où il était hébergé par des amis. La coordination entre les commissariats d’Amiens et d’Agde permettait de l'interpeller le 2 mars 2023 à Agde alors qu'il était au volant de son véhicule. Au cours de sa garde à vue, il avait affirmé qu'il n'était pas l'auteur de ces violences, accusant même la victime de l'avoir frappé.

En concertation avec le parquet d'Amiens, le parquet de Béziers avait ordonné que lui soit présenté le mis en cause le 4 mars 2023, lequel était placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention dans l’attente de son jugement.

Il avait déjà été condamné en 2015 à deux mois d'emprisonnement avec sursis pour des violences et en 2018 à une amende pour une dénonciation mensongère.

Photo d'illustration

 

 

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