Occitanie - OCCITANIE - Etablissements de Santé Communautaire // La réaction de L’URPS Médecins Libéraux d’Occitanie

Occitanie - OCCITANIE - Etablissements de Santé Communautaire // La réaction de L’URPS Médecins Libéraux d’Occitanie

Occitanie - OCCITANIE - Etablissements de Santé Communautaire // La réaction de L’URPS Médecins Libéraux d’Occitanie

Par L’URPS Médecins Libéraux d’Occitanie, le 08 Juin 2018

Le rapport du Haut Conseil pour l'avenir de l'Assurance maladie dévoilé ce mardi 5 juin  préconise la création d’établissements de santé communautaire, à savoir des hôpitaux de proximité avec des activités polyvalentes, passant de la gériatrie à des actes de prévention. 550 à 600 établissements communautaires pour les années à venir sont souhaités.

Leur objectif ? Désengorger les urgences médicales et décloisonner les systèmes de soins en associant les médecins de ville à ces nouvelles structures hospitalières.

L’URPS Médecins Libéraux d’Occitanie dont le thème de ses dernières rencontres organisées à la Grande-Motte portait sur l’avenir des relations Ville-Hôpital et qui réunissaient les médecins libéraux du territoire, les fédérations hospitalières publiques et privées, est heureuse de cette annonce qui conforte la pertinence des propositions sur lesquelles elle travaille activement comme la création de centres autonomes de chirurgie ambulatoire ou le dispositif de soins partagés en psychiatrie. 
« Nous saluons cette initiative qui est la reconnaissance d’une nécessité pragmatique à savoir de favoriser les coopérations professionnelles en décloisonnant les espaces de la ville et de l’hôpital. Regrouper des médecins sur une même unité de lieu n’est pas suffisant, l’organisation sanitaire doit concerner un territoire donné, en reconstruisant l’interface avec les grands hôpitaux qui doivent jouer leur rôle sur des pratiques très techniques. Il faut absolument repenser voire déstructurer les relations actuelles Ville-Hôpital et cette proposition va dans ce sens. C’est dans la même veine que ce que nous soulignons de longue date pour l’obstétrique où l’on sait que sont traités des accouchements sans problème dans des hôpitaux de type III alors qu’ils devraient être accueillis dans des établissements de moindre technicité. Cette gradation/structuration des soins est nécessaire pour une meilleur prise en charge des patients »  indique Maurice Bensoussan, Président de l’URPS ML Occitanie.

 

 

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