BASSIN DE THAU - SANITAIRE : Restriction de récolte, de pêche, de commercialisation et de consommation des moules, palourdes et gastéropodes de l'étang de Thau
Par Préfecture de l'Hérault , le 20 Juin 2024
SANITAIRE : Restriction de récolte, de pêche, de commercialisation et de consommation des moules, palourdes et gastéropodes de l’étang de Thau
Les huîtres ne sont pas concernées par ces restrictions
Le phytoplancton est un élément naturel de l'écosystème marin. Certains phytoplanctons sont capables de produire temporairement des toxines qui peuvent s’accumuler dans les coquillages qui deviennent alors toxiques pour l’homme.
Les résultats des prélèvements de moules effectués lundi 17 juin 2024, dans le cadre du réseau REPHYTOX, dans l’étang de Thau, montrent une contamination des moules en toxines lipophiles supérieure au seuil réglementaire.
Les huîtres n’ont pas montré de contamination.
Par conséquent, le préfet de l’Hérault a décidé ce jour d’interdire la pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transport, la purification, l’expédition, la distribution et la commercialisation en vue de la consommation humaine des moules de l’étang de Thau.
En l’absence de résultat sur les palourdes et les gastéropodes, les mesures de restriction leur sont étendues par principe de précaution.
Les huîtres ne sont pas concernées par cet arrêté et peuvent être consommées sans restriction.
Cette mesure temporaire sera levée dès lors que les conditions de sécurité sanitaire seront réunies pour une réouverture des zones de production, à savoir deux résultats consécutifs favorables pour chaque espèce de coquillages.
Les moules, palourdes ou gastéropodes récoltés dans l’étang de Thau avant le 17 juin 2024 ne sont pas soumis à ces mesures de restriction.
La carte actualisée des interdictions sanitaires de récolte de coquillages se trouve sur le site internet de l’OIEAU : http://www.atlas-sanitaire-coquillages.fr/statuts
Recommandations
Les personnes ayant consommé des moules, palourdes ou gastéropodes de ces zones pêchés après le 17 juin et présentant des troubles digestifs (vomissements, diarrhées, nausées…) associés au non à des maux de tête persistants ou des vertiges sont invitées à se rapprocher de leur médecin.
Il est rappelé que la cuisson ne détruit pas les toxines apportées par les phytoplanctons (végétaux microscopiques). Même après cuisson, les coquillages restent impropres à la consommation. Il est demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer.
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