Toulouse - De nouveaux vitraux pop dans la chapelle du lycée Ste-Marie de Nevers

Toulouse - De nouveaux vitraux pop dans la chapelle du lycée Ste-Marie de Nevers

Toulouse - De nouveaux vitraux pop dans la chapelle du lycée Ste-Marie de Nevers

Par Léocadie Lehagre, le 04 Mars 2024

Le 13 mars prochain seront officiellement inaugurés les nouveaux vitraux de la chapelle du lycée Sainte-Marie de Nevers.

La genèse du projet

« Au départ, l’intendant Christophe Gerbaud du lycée Sainte-Marie de Nevers a fait appel à nos services pour la restauration et l’isolation des 80 m2 de vitraux de la nef et du chœur de l'église de la chapelle du lycée. Il sera finalement décidé la restauration des vitraux du chœur et la création de nouveaux vitraux pour la nef » explique Léocadie Lehagre, maître verrier responsable du projet.

A noter que cette église du 19ème siècle a la particularité d’avoir été coupée en deux dans la hauteur afin de créer des salles de classe dans la partie inférieure. Deux conséquences majeures à cette remontée de plancher : un effet de serre entrainant de fortes chaleurs l’été et d’autre part, une proximité exceptionnelle avec les vitraux qui place le public au pied des vitraux de 7,5 m de hauteur.

Des vitraux pop pour une évocation moderne de Bernadette Soubirous

Le lycée Sainte-Marie de Nevers a choisi pour thème l’évocation de Bernadette Soubirous qui a passé ses derniers jours au couvent des sœurs de Nevers.

« Nous avons voulu parler à un public jeune, rompre avec l’image d’Epinal de Bernadette priant la Vierge dans la grotte de Lourdes et donner un côté pop à ces vitraux par leur colorimétrie et le traitement du sujet. Les fresquistes de rue comme Shepard Fairey nous ont inspirés. L’’idée première de la création a été centrée autour du miroir d'eau et pour une touche contemporaine nous avons choisi un traitement du décor en sérigraphie » explique Léocadie

Les 6 baies de la nef représentent les faits qui ont marqué la vie de Bernadette Soubirous. Elles sont toutes composées d’un fond en miroir d’eau sérigraphie, de fleurs rouges et blanches et de grands arbres ou cascades qui viennent comme un décorum autour de chaque sujet traité en cerne noir. On y retrouve : la tête de Bernadette, le visage de la Vierge regardant en surplomb l’assistance, les moutons, et d’autres symboles du miracle comme les mains en feu. Sont mentionnés comme des graffitis les mots prononcés par la Vierge pour se présenter à Bernadette : “Qué soy era Immaculada councepciou !”

A propos de Léocadie Lehagre (www.atelierleocadielehagre.fr, Insta @leocadievitrail)

Après plus de 10 ans d’expérience dans divers ateliers de la France entière et des études d’art plastique à l’Université de Jean Jaurès, Léocadie Lehagre s’installe à Toulouse où elle ouvre son atelier de restauration et création de vitraux en 2009. Elle est assistée aujourd’hui de 4 personnes et travaille en étroite collaboration, depuis quelques années, avec l’artisan designer Guillaume Cretenet de l’Atelier Diez à qui on doit notamment la restauration de la verrière du Bibent à Toulouse (insta : #atelier_diez)

Quelques références de Léocadie Lehagre : créations pour l’ancien couvent d es Augustins à Marciac, la cantine du Prieuré de Légat sur Lèze et l’auditorium des petites soeurs des Pauvres de Toulouse.

Actuellement : chantier de restauration à l’église de Notre Dame du Taur de Toulouse.

 

 

Une information à partager ?
Cliquez-ici !

 

Retour

 

A LIRE AUSSI