Occitanie - OCCITANIE - Lâcher d’ours dans les Pyrénées : Christophe Rivenq écrit à François de Rugy

Occitanie - OCCITANIE - Lâcher d’ours dans les Pyrénées : Christophe Rivenq écrit à François de Rugy

Occitanie - OCCITANIE - Lâcher d’ours dans les Pyrénées : Christophe Rivenq écrit à François de Rugy

Par Christophe RIVENQ Président du groupe Union des Elus de la Droite et du Centre Conseil Régional d’Occitanie, le 05 Septembre 2018

Dans un courrier au nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire daté du 4 septembre, le président du groupe Union des Elus de la Droite et du Centre du Conseil Régional d’Occitanie, Christophe Rivenq, dénonce un coup porté au monde montagnard et invite François de Rugy à renoncer à une mesure coûteuse et inopportune. Extraits.

« Au printemps, votre prédécesseur a annoncé le renforcement de la population d’ours bruns dans les Pyrénées par de nouveaux lâchers. Cette décision unilatérale ne s’est accompagnée d’aucune concertation avec les acteurs locaux. Une consultation a été organisée mais c’est une consultation en trompe-l’œil : à peine 1⁄4 des 5.970 internautes ayant participé à ce pseudo-référendum réside dans l’un des six départements pyrénéens.

Au-delà du coût de la mesure, le projet de réintroduction d’ours slovènes dans les Pyrénées, contre l’avis des populations, est un coup porté au monde montagnard et au pastoralisme qui concourt au maintien de la biodiversité. Il nie l’impact des prédations, menace une économie à l’équilibre fragile et fait fi de l’avis des femmes et des hommes vivant dans les Pyrénées qui ne sont pas contre l’ours mais contre sa réintroduction.

C’est aux habitants et aux élus qu’il appartient de décider de l’avenir de leur territoire, non aux technocrates bruxellois qui méconnaissent nos régions. Les Pyrénéens ont exprimé leur opposition au projet. Dernière collectivité en date à s’être exprimée sur le sujet, le Conseil Départemental des Hautes-Pyrénées a adopté le 22 juin une motion exigeant l’arrêt du projet de réintroduction et l’organisation d’Etats généraux du pastoralisme.

Toute nouvelle réintroduction d’ours doit s’accompagner de l’acception des populations locales et reposer sur un large consensus. Ces deux conditions ne sont pas réunies. La sagesse commande de renoncer à une mesure coûteuse et inopportune au profit de ce qui doit constituer la priorité de l’action de l’Etat en faveur du pastoralisme : améliorer la protection des troupeaux et l’indemnisation des bergers ».

Christophe RIVENQ Président du groupe Union des Elus de la Droite et du Centre Conseil Régional d’Occitanie (05-09-18)

 

 

Une information à partager ?
Cliquez-ici !

 

Retour

 

A LIRE AUSSI