Pyrénées-Orientales - Le sinistre vent de folie des GPII dans les Pyrénées-Orientales

Pyrénées-Orientales - Le sinistre vent de folie des GPII dans les Pyrénées-Orientales

Pyrénées-Orientales - Le sinistre vent de folie des GPII dans les Pyrénées-Orientales

Par Francis Daspe, le 10 Mars 2024

La France Insoumise exprime ses plus vives inquiétudes quant au « vent de folie » qui déferle sur les Pyrénées-Orientales, celui des grands projets inutiles imposés (GPII). Ils prolifèrent dans notre département, comme si la tramontane les y apportait en rafales.

L’actualité nous fournit quelques exemplaires significatifs de cette dérive : projet de golf à Villeneuve-de-la-Raho (après celui du Vallespir à Saint-Jean Pla de Corts, tout aussi démesuré, semblant pour l’instant en sommeil), projet de parc aqualudique au mas Delfau à Perpignan, projet de 3° quai à Port-Vendres etc. La tramontane n’étant clairement pas en cause, ce vent de folie ne concerne pas uniquement les Pyrénées-Orientales : d’autres départements de la région Occitanie en sont affectés, comme par exemple actuellement l’autoroute Toulouse / Castres ou un peu avant l’extension du port de Port-La Nouvelle.

Ces GPII Ils ne répondent en aucun cas à la satisfaction de besoins sociaux et à des enjeux d’intérêt général. Ils correspondent en fin de compte à des transferts de fonds considérables du public vers des intérêts privés. Ils se caractérisent par des marchés offerts, avec les profits garantis qui vont avec, à la voracité de grands groupes finissant par partager une communauté d’intérêts avec les personnes qui les leur octroient, souvent de surcroît sans la moindre conditionnalité,  des aides distribuées. Ce n’est rien de plus que l’application décomplexée du principe d’auto-ruissellement permettant à l’argent de circuler à flots en circuit fermé pour un petit nombre de privilégiés.

Les GPII se révèlent particulièrement destructeurs pour l’environnement. Ils favorisent une fuite en avant ininterrompue et mortifère vers toujours plus d’artificialisation, plus de béton, plus de consommation d’eau. Ils doivent être qualifiés d’écocide.

Les GPII illustrent enfin la paresse et l’incompétence des élus locaux en panne d’idées pour développer le territoire, préférant la voie de la facilité à court-terme, celle de l’inconséquence et de l’irresponsabilité. Ils constituent un prétexte commode pour éviter de s’interroger sur l’obsolescence pourtant évidente de leur logiciel ne prenant en compte ni les enjeux sociaux ni les défis environnementaux. Sans parler des exigences démocratiques…

Francis DASPE, animateur de La France Insoumise  

 

 

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