Aveyron - Roquefort (12) : Une recette ancestrale ! sur M6 - Capital Dimanche 22 janvier à 21.10

Aveyron - Roquefort (12) : Une recette ancestrale ! sur M6 - Capital Dimanche 22 janvier à 21.10

Aveyron - Roquefort (12) : Une recette ancestrale ! sur M6 - Capital Dimanche 22 janvier à 21.10

Par OCCITANIE TRIBUNE et M6 CAPITAL, le 12 Janvier 2023

Roquefort (12) : Une recette ancestrale ! 

Nutriscore et sécurité alimentaire : Savons-nous vraiment ce que nous mangeons ? Journaliste – réalisatrice : Emmanuel Leclerq

Dimanche 22 janvier à 21.10Labels antimalbouffe : les industriels contre-attaquent


Sur les emballages de vos aliments, vous avez vu fleurir ces étiquettes avec des échelles de couleur...Dans les allées des supermarchés, un autre geste est devenu rituel : d’un coup de scan avec son smartphone sur le code-barres d’un produit, et vous voilà renseigné sur toutes ses qualités nutritionnelles. Qu’elles s’appellent Yuka, Siga, Scan Up, MyLabel,cesapplis,inventéespardesentrepreneursvisionnaires,ontrévolutionnénotremanièredeconsommer: en plus de noter les aliments, certaines vous informent d'où ils viennent, comment ils ont été fabriqués, quel est leur impact environnemental ou éthique.

Un complément d’étiquetage de plus en plus présent sur les emballages : le Nutriscore, un indicateur que les fabricants s’approprient enfin. Mais que se cache-t-il derrière ces scores et codes couleurs qui nous orientent vers tel ou tel produit ? Leurs données sont-elles fiables et significatives ?
Mais surtout comment les marques ont-elles décidé de réagir : sachant que 70% des aliments en rayon sont transformés, il y a des fabricants qui s’adaptent et revoient toutes leurs recettes pour être mieux notés. Jusqu’où ont- ils intégré ces nouvelles règles du jeu pour mieux en faire un nouvel argument de vente ? D’autres ont choisi le terrain du combat : les charcutiers ont intenté des procès pour dénigrement à Yuka, pour avoir pointé la présence de nitrites, un additif colorant mais cancérigène. Quant au Nutriscore, il est attaqué au niveau européen par les producteurs de fromage, d’huile d’olive et autres spécialités du terroir. Sommes-nous vraiment gagnants à ce jeu-là pour manger mieux?

« Pour rien au monde je ne changerai ma recette ancestrale du Roquefort » Delphine Carles, PDG Roquefort Carles

Elle est la dernière héritière de la plus vieille maison de Roquefort d’Aveyron. Delphine Carles fabrique du Roquefort, comme ses parents, comme ses grands-parents le faisaient avant elle. Trois générations qui suivent une recette ancestrale. Et c’est là tout le problème aujourd’hui. Si le roquefort de Delphine Carles affichait son Nutriscore, elle obtiendrait un E. Mais selon cette farouche défenseuse de la tradition, impossible pour elle de changer sa recette car elle doit respecter un cahier des charges bien précis pour conserver son AOP. Alors comment la fromagère fait-elle face à cette pression ? Et comment défend-t-elle ses intérêts avec toute sa profession ?

 

 

 

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