Hérault - Une esthéticienne de 29 ans condamnée pour exercice illégal de la médecine

Hérault - Une esthéticienne de 29 ans condamnée pour exercice illégal de la médecine

Hérault - Une esthéticienne de 29 ans condamnée pour exercice illégal de la médecine

Par Gendarmerie de l'Hérault, le 07 Janvier 2023

[CONDAMNATION] Plutôt gonflé comme infraction !

Des injections qui vous promettent de ressembler aux stars du moment, ça fait rêver ! Nombreuses sont les personnes proposant des injections qui ne peuvent être légalement pratiquées que par un médecin/chirurgien esthétique... mais cela à quel prix

Le lundi 12 décembre 2022, une esthéticienne de 29 ans, domiciliée à Cabrières (34), a été condamnée par le tribunal correctionnel de Béziers pour plusieurs infractions :

  • Exercice illégal de la médecine
  • Pratique commerciale trompeuse, exécution d’un travail dissimulé.
  • Blessures involontaires sur deux femmes âgées de 30 et 44 ans.

Nous vous voyons faire des yeux ronds derrière votre écran...Oui ça existe, et c’est même très courant !

Cette enquête confiée aux gendarmes de la brigade de Valras-Plage, en co-saisine avec l’office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), avait été ouverte au début de l’année suite au dépôt de plainte de deux femmes qui en gardent un très mauvais souvenir…

Une quête de beauté qui se transforme en cauchemar !

La première victime, explique s’être rendue dans ce salon esthétique pour faire des injections de botox sur le contour des yeux. À la suite de cette intervention, elle dit ne plus s’être reconnue ! Un œdème, une sécheresse oculaire et des céphalées…un véritable enfer ! Une seconde victime âgée de 30, elle, avait décidé d’effectuer une injection d’acide hyaluronique dans les lèvres ayant entrainé, par la suite, une infection.

Nous nous abstiendrons d’illustrer ce paragraphe avec des photos … mais croyez-nous le jeu n’en vaut pas la chandelle !

Les résultats :

Les investigations avaient permis d’établir que cette esthéticienne proposait divers actes réservés au corps médical sans en avoir les qualifications et diplômes requis.

Au cours de sa garde à vue, elle avait reconnu les faits tout en affirmant méconnaître la législation applicable en la matière et avoir suivi plusieurs formations dispensées en visioconférence par des professionnels étrangers.

Condamnation :

  • 9 mois d’emprisonnement avec sursis.
  • 600 euros d’amende
  • Paiement de dommages-intérêts aux victimes.

En espérant qu’elle pourra méditer sur les bonnes résolutions à prendre en 2023 !

 

Photo d'illustration

 

 

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