Aveyron - SAM Viviez : le bassin decazevillois reste en apnée !

Aveyron - SAM Viviez : le bassin decazevillois reste en apnée !

Aveyron - SAM Viviez : le bassin decazevillois reste en apnée !

Par des élus communistes de la Région Occitanie, le 17 Septembre 2021

Le tribunal de commerce de Toulouse a prononcé aujourd’hui la liquidation judiciaire de l’usine SAM de Viviez avec poursuite d’activité de trois mois. Il s’agit du dernier sursis possible pour la fonderie, placée en redressement judiciaire depuis décembre 2019, qui est toujours dans l’attente d’un repreneur.

Les salariés et leurs familles, comme l’ensemble du bassin de Decazeville, continuent donc de retenir leur souffle et ne peuvent se projeter dans aucun avenir. Cette prolongation de trois mois est à mettre au crédit des travailleurs et des syndicats qui se battent sans relâche pour maintenir leur outil de production et faire vivre une activité économique déterminante pour l’Aveyron et un bassin déjà fortement meurtri.

Cette décision est due aussi à la forte mobilisation des populations et collectivités locales concernées, au premier rang desquelles figure la Région Occitanie, sans oublier le CESER. La Région, à travers sa Présidente et les six élus de la majorité aveyronnaise, s’est fortement engagée sur ce dossier pour le maintien de l’emploi local et l’accompagnement d’un futur repreneur.

Carole Delga interpellait encore en juillet le Président Macron sur la situation de l’entreprise et de ses salariés.

Les élus communistes lancent leurs forces dans la bataille pour cette dernière ligne droite : nous sommes du camp du travail ! Nous appelons l’Etat et Renault, principal client de la fonderie, à s’engager sur des volumes conséquents de commandes à long terme pour l’entreprise SAM.

Que dire de cet abandon inadmissible de la part de l’Etat, lui qui est actionnaire à 15 % chez Renault ? Assez de communication, il faut maintenant passer aux actes !

Ce gouvernement accompagne les logiques de rentabilité financière des grands groupes qui malmènent la souveraineté industrielle du pays en laissant disparaître la métallurgie. Aujourd’hui comme hier, la menace d’une fermeture sèche du site plane au-dessus des têtes de centaines de personnes.

Le manque d’implication du gouvernement dans la défense de l’industrie régionale laissera des traces indélébiles.

En 2022, remettons la question des choix économiques stratégiques et de la réindustrialisation des territoires au cœur du débat public national. Soyons nombreux à faire le choix de la réindustrialisation au lieu des délocalisations, de l’existence au lieu de la finance.

Pierre Lacaze, président du groupe
Pascal Mazet, conseiller régional de l’Aveyron

 

Photo d'illustration

 

 

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