Béziers - Le tribunal correctionnel a examiné plusieurs dossiers en comparution immédiate

Béziers - Le tribunal correctionnel a examiné plusieurs dossiers en comparution immédiate

Béziers - Le tribunal correctionnel a examiné plusieurs dossiers en comparution immédiate

Par Source parquet de Béziers, le 18 Août 2021

Le tribunal correctionnel de Béziers a examiné ce mardi 17 août 2021 plusieurs dossiers en comparution immédiate entre 13h30 et 01h50.

 

1/  Deux hommes de 28 et 29 ans, sont mis en cause dans des violences avec arme (un grand opinel de 50 cm) et en état d'ivresse, commises le 14 août 2021 à 0h30 sur la terrasse d'un bar du Cap d'Agde, provoquant d'importantes blessures aux bras d'une des victimes (sept jours d’ITT). Déjà condamnés à de multiples reprises, les deux mises en cause sont originaires de la Savoie d’où ils venaient d'arriver pour passer le week-end à Agde. Les victimes, quant à elles, sont originaires du Nord d’où elle venait passer des vacances. Les investigations ont été diligentées par le commissariat de police d'Agde.

Les deux homme ont été condamnés à 18 mois d’emprisonnement et à des interdictions de venir séjourner dans l’Hérault et de détenir une arme pendant 5 ans, outre la révocation de précédents sursis à hauteur de 4 mois pour l’un et 5 mois pour l’autre. Les deux ont été maintenus en détention

 

2/ Un hommes de 33 ans, mécanicien vivant en concubinage et père de deux enfants, domicilié dans le Gard, sera jugé du chef de conduite malgré l'annulation judiciaire de son permis, ainsi que pour usage et trafic de stupéfiants. Il a été interpellé le 14 août 2021 à JONCELS (34) par les gendarmes de la communauté de brigades de Bédarieux alors qu'il s'apprêtait à organiser une « rave party » malgré le contexte sanitaire. Il avait conduit jusqu'au lieu des festivités un camion dans lequel les enquêteurs avaient retrouvé du matériel de sonorisation et alors même qu'il avait l'interdiction judiciaire de conduire depuis 2011 suite à une condamnation pour conduite en état alcoolique. Depuis, il avait déjà été jugé pour avoir violé à deux reprises cette interdiction. Il était également porteur de 15 g de kétamine, psychotrope classé comme produit stupéfiant, qu'il disait avoir acheté dans la perspective de cette fête, tant pour son usage personnel que pour en fournir à des proches.

L’homme a été condamné à 1 an d’emprisonnement intégralement assorti d’un sursis probatoire l’obligeant notamment à passer le permis de conduire. Le parquet avait requis 6 mois ferme et 3 mois de révocation d’un précédent sursis avec maintien en détention.

 

3/ Un homme de 35 ans résidant à Béziers sera jugé pour menaces de mort réitérées sur son ex compagne qu’il aurait proféré le 13 août 2021, ayant indiqué aux services sociaux en charge du suivi de ses deux enfants, qu'il allait tirer une balle dans la tête de son ex compagne si les enfants continuaient à vivre avec celle-ci. Il devait déjà être jugé le 25 août 2021 pour des faits similaires, ainsi que pour des violences sur conjoint. Il sera donc finalement jugé pour le tout le 17 août en comparution immédiate. Ce sont les services sociaux du conseil départemental de l'Hérault qui avaient signalé les faits dans la soirée du 13 août au parquet de Béziers, lequel avait saisi immédiatement le commissariat de police de Béziers qui avait alors procédé le soir même à l'interpellation et au placement en garde à vue du mis en cause.

Le tribunal a renvoyé l’examen du dossier au 10 septembre 2021, tout en maintenant le prévenu en détention provisoire.

 

4/  Un homme de 22 ans, domicilié chez son père à Béziers, sera jugé des chefs de refus d'obtempérer et recel de vol après avoir été interpellé par la police municipale de Béziers dans l'après-midi du 13 août 2021 alors qu'il circulait sur les allées Paul Riquet sur une motocross volée la veille dans l’Ain. Il avait refusé d'obtempérer à la tentative de contrôle des policiers municipaux, puis il avait chuté dans sa fuite avant d'être interpellé et conduit au commissariat de police de Béziers où il avait été placé en garde à vue. Malgré son jeune âge, son casier judiciaire est déjà très chargé.

L’homme, qui contestait le recel mais reconnaissait le refus d’obtempérer, a été condamné à 18 mois d’emprisonnement, avec maintien en détention, conformément aux réquisitions du parquet. Il devra  également verser 4000 euros de dommages et intérêts au propriétaire de la moto.

 

 

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