Béziers - La Fédération des Clubs Taurins du Biterrois communique
Par Hugues BOUSQUET - FCTB, le 16 Février 2021
La Fédération des Clubs Taurins du Biterrois communique
Suite au rassemblement d’une trentaine d’anti-taurins venus de tout l’Hérault devant les arènes de Béziers le 13/02/2021 afin d’obtenir notamment la fermeture de l’École Taurine de Béziers, l’interdiction des corridas aux mineurs… la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois (FCTB) tient à rappeler que l'éducation culturelle des enfants – avec celle dispensée par l’Éducation nationale - appartient aux parents dans le respect de la Loi, et celle-ci autorise à toutes et à tous,quel qu’il soit, d’assister aux spectacles tauromachiques…
Aucune étude à ce jour, aucun fait divers n’ont été apportés démontrant qu’assister à une corrida pouvait engendrer « des risques pour le développement psychique des enfants, leur empathie et leur sens moral » comme l’écrivent les anti-taurins.
Mieux ! concernant les écoles taurines, le Conseil d'État a débouté une association anti-corrida (Conseil d'état - contentieux - 24/10/2019 n°430881), qui menait combat contre les écoles taurines en faisant sien le jugement de la Cour d'appel administrative : « En l'espèce le CRAC Europe n'établit pas, en l'absence notamment de la production d'une étude scientifique détaillée et complète, que l'enseignement dispensé, tel qu'il ressort des pièces du dossier et qui vise à perpétuer non seulement une pratique traditionnelle faisant l'objet d'une dérogation légale mais également d'autres pratiques taurines dépourvues de maltraitance animale, serait contraire à l'intérêt supérieur de ces enfants, ainsi qu'il a été dit au point 6, ou de nature à exercer sur leur santé ou leur moralité une influence nocive. »
Aujourd'hui, les dangers pour le psychisme et l’équilibre des enfants ne sont ni les écoles taurines, ni la présence à une corrida, ni une visite d’un élevage de taureaux de combat... mais plutôt les effets et conséquences de la pandémie : licenciement, chômage des parents, revenus amputés, fermeture des lieux de loisirs, confinement... sans oublier les violences médiatiques et certains jeux vidéo…
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