
HÉRAULT - Sénateur Bilhac : Un plaidoyer pour la justice fiscale et territoriale
Par Christian Bilhac, le 23 Janvier 2025
Ce jeudi, Christian Bilhac, sénateur du groupe RDSE, a pris la parole au Sénat pour exprimer ses réserves et sa déception concernant le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025. Son intervention, qui a duré 7 minutes, a été marquée par une analogie sportive pour illustrer les enjeux cruciaux de ce débat budgétaire.
Dans son discours, Christian Bilhac a commencé par faire une métaphore du match sportif pour décrire le parcours chaotique du processus budgétaire, évoquant l’exclusion de l’ancien gouvernement. Il a souligné qu’au fil des semaines, de nombreuses opportunités ont été perdues pour une réflexion constructive et collaborative sur les enjeux budgétaires du pays.
Le sénateur a déploré les choix du gouvernement, qui, selon lui, « bafouent le rôle du Parlement » et exercent une pression insoutenable sur les administrations locales. Il a critiqué l'approche à court terme de la gestion budgétaire, soulignant la nécessité d'une vision à long terme pour faire face aux défis économiques et sociaux actuels.
Christian Bilhac a également mis en avant plusieurs propositions qu'il a défendues, visant à renforcer la justice sociale et fiscale, tout en préservant le pouvoir d'achat des Français. Parmi ces propositions figuraient la suppression de l’augmentation de la fiscalité sur l’électricité, des mesures pour améliorer l’accès au logement et le rééquilibrage de la fiscalité entre le capital et le travail.
Malgré l'adoption de quelques-uns de ses amendements, le sénateur a exprimé sa frustration face à ce qu'il considère comme une "maigre consolation" dans le cadre d’un budget qui ne répond pas aux ambitions nécessaires pour l’avenir de la France. Il a également rappelé la nécessité d'un véritable dialogue entre le gouvernement, les collectivités locales et les instances paritaires.
Concluant son intervention, Christian Bilhac a annoncé qu’il s’abstiendrait sur le texte, rejoignant plusieurs de ses collègues dans cette décision difficile mais nécessaire. « Aujourd’hui, seule la maîtrise des finances publiques permettra à la France de regarder son avenir en face », a-t-il déclaré, appelant à une plus grande responsabilité et une approche plus sérieuse des défis fiscaux à venir.

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