

Castelnau-le-Lez - Le maire persiste à donner des identités exclusivement masculines aux nouveaux équipements publics
Par jacques Burguière, conseiller municipal de Castelnau-le-Lez, le 10 Avril 2022
Aucun établissement d’enseignement public, aucun parc n’est associé à une personnalité féminine, alors que les opportunités étaient nombreuses ces dernières années d’honorer des femmes.
Quelques exemples :
En 2021, réouverture d’un parc banalement intitulé « berges du Lez » alors que la sculptrice castelnauvienne mondialement reconnue Germaine Richier, aurait pu être honorée à cette occasion.
En 2023, une école Jacques Chirac, accueillera ses écoliers alors que la France ne manque pas de femmes ayant œuvré à la promotion de l’éducation publique, gratuite et universelle dans notre pays : Louise Michel, Gisèle de Failly, …
Les affirmations maintes fois renouvelées de notre maire sur son engagement à rendre réelle l’égalité femme/homme, se heurtent à la réalité des symboles.
En 2022, malgré des demandes réitérées pour que notre commune sache honorer la moitié de l’humanité, le prochain parc public devrait porter le nom de « Clos de l’abbé Fabre »
Il s’agit d’un félibre, poète écrivant de langue occitane, du XVIII° siècle, qui a sans doute contribué à la littérature de notre pays.
Toutefois, quitte à encourager la connaissance et la lecture de la poésie Félibrige (occitane et provençale), Castelnau ne pourrait-elle pas plutôt honorer la Félibresse locale du XIX° siècle, Lydie Wilson de Ricard ?
Contemporaine de Frédéric Mistral, hérault du Félibrige, elle est encore de nos jours étudiée et publiée aux Presse universitaire de la Méditerranée (2013)
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