Béziers - BEZIERS ( 34 ) - Un opposant se fait entendre au Conseil Municipal Béziers du 26 novembre

Débat d’Orientations Budgétaires 2019: Pascal Resplandy dénonce une « totale absence d’ambition et de vision pour Béziers »

Lors du Conseil Municipal du 26 novembre 2018, Pascal Resplandy, président du groupe d’élus d’opposition « Pour la Renaissance de Béziers » a pointé les lacunes du Débat d’Orientations Budgétaires 2019.

Pascal Resplandy est intervenu avant le vote de la 2ème délibération portant sur le Débat d’Orientations Budgétaires 2019.
L’élu d’opposition, expert-comptable rompu à l’analyse des chiffres, dénonce une occasion de financer une politique permettant à l’actuel Maire de se faire « remarquer et apprécier de (ses) amis des plateaux télé parisiens plutôt que la préfiguration d’une gestion dynamique » de la ville.

Il pointe une absence de grands projets structurants et de perspectives à l’horizon 5 ou 10 ans.
L’élu prend pour exemple le cas des écoles et rappelle que, non seulement le budget de 3M€ voté en urgence suite à l‘effondrement du plafond de l’école Pélisson n’a pas été réalisé, mais en plus, le DOB ne prévoit aucune construction d’école, malgré l’augmentation de la population biterroise et les 700 naissances enregistrées depuis 2014. Il appelle l’actuel maire à « une vision constructive et partagée démocratiquement pour » la ville.

Pascal Resplandy attire également l’attention sur l’avancement et la réalisation des budgets présenté dans le Débat d’Orientations Budgétaires. Le suivi effectué par l’élu sur 4 ans fait apparaître un avancement à 93% pour le Centre- Ville, contre seulement 11% pour les travaux d’accessibilité. Pour lui, cet état d’avancement disparate est symptomatique d’une politique qui privilégie le « trompe-l’œil » plutôt que le traitement des sujets de fond, propres à développer l’attractivité de la ville sur le long terme.

Pascal Resplandy termine en indiquant qu’il votera contre le Débat d’Orientations Budgétaires et rappelle : « Béziers est une des villes les plus pauvres de France, la gestion que vous exposez dans ce DOB n’apporte aucune réponse au quotidien des biterrois dans les situations les plus précaires, mais vise seulement à préfigurer vos ambitions nationales »

Mise en réforme de la Brigade Équestre : « Tout ça pourquoi ? » s’interroge Pascal Resplandy

Lors du Conseil Municipal du 26 novembre 2018, Pascal Resplandy, président du groupe d’élus d’opposition « Pour la Renaissance de Béziers » s’interroge à l’occasion de la mise en réforme du matériel de la Brigade Équestre.

A l’occasion du vote de la délibération n°7 portant sur la mise en réforme du matériel et de chevaux de la Brigade Équestre, Pascal Resplandy a interrogé Robert Ménard sur la perte d’environ 400 000€ liée à cette brigade. Celle-ci est démantelée après seulement 3 ans d’existence, laissant augurer de son inutilité.
Pascal Resplandy y voit un signe de contradiction : pour lui la Brigade Équestre aura finalement plus servi à faire de la communication qu’à apporter de la « hauteur de vue » ainsi que l’annonçait le JDB traitant du lancement de la Brigade Équestre.

Pascal Resplandy en termine : « Vous vous êtes trompés encore une fois, vous réalisez que cela ne sert à rien et évacuez 400 000€ sans autre forme de procès. Nous pensons que vous vous trompez souvent, et que certaines de vos décisions seront extrêmement préjudiciables pour les biterrois dans le futur »

Ménard hypothèque la LGV à Béziers, Resplandy s'oppose

Lors du Conseil Municipal du 26 novembre 2018, Pascal Resplandy, président du groupe d’élus d’opposition « Pour la Renaissance de Béziers » s’est fermement opposé à la délibération n°33 relative au vote d’un « Avis sur le Projet d’Intérêt Général (PIG) » portant sur la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan.

Lors du Conseil Municipal du 26 novembre 2018, Pascal Resplandy a pris la parole pour interpeller Robert Ménard au sujet de la délibérbezation n°33 proposée au vote.
Il s’agissait de formuler des observations sur le Projet d’Intérêt Général de la Ligne à grande vitesse entre Montpellier et Perpignan, parmi lesquelles la demande d’abandon du projet de Gare Nouvelle et le repositionnement du tracé.

Pascal Resplandy a rappelé que « même si un Pôle Multimodal en centre-ville paraît séduisant », le détour nécessaire pour faire arriver les TGV en centre-ville représenterait 30’ de trajet supplémentaires. Il a exprimé ses doutes quant à la pertinence d’un tel tracé : « Je doute fort que la SNCF risque de perdre 30’ sur chaque trajet juste pour que nous ayons la satisfaction de voir le TGV s’arrêter en centre-ville. Le besoin de rentabilité risque plutôt de pousser la SNCF à diminuer la desserte de la gare de Béziers, ce qui diminuera de fait l’attractivité de notre ville au profit des gares nouvelles de Montpelier et Narbonne »

Concernant l’observation relative à la modification du tracé, Pascal Resplandy appelle Robert Ménard au réalisme, insistant sur les coûts et le retard que prendrait les travaux s’il fallait redéfinir un tracé : « Demander la modification du tracé impliquerait de réfléchir à couper l’utilisation de l’A9 pendant plusieurs mois (...) cette demande de modification de tracé prorogerait probablement de 15 ans la réalisation, ce qui est inacceptable. »

Pascal Resplandy rappelle également que Béziers dispose de plateformes logistiques qui pourraient profiter d’un développement d’activité lié au fret et que toute modification visant à « retarder la réalisation serait contraire aux intérêts de Béziers et aux intérêts de l’environnement. »

Il conclut : « Si ce Projet d’Intérêt Général est une nécessité pour Béziers, vouloir l’amender ainsi que vous le proposez, c’est être totalement ignorant des réalités économiques (...). Plutôt que de me flatter d’avoir un TGV par jour au centre-ville et de voir les autres filer au loin en regardant notre cathédrale par le hublot, je préfère développer vraiment l’attractivité de notre territoire et avoir 4 ou 5 TGV tous les jours dans une Gare Nouvelle, dont les voyageurs seront conduits en centre-ville par une desserte efficace.

C’est aussi cela défendre les intérêts d’un territoire, M. le Maire, c’est n’est pas chercher à flatter son ego, ou s'obstiner à défendre des propositions irréalistes au détriment de l’avenir de ses concitoyens »

Sur l’exploitation des abris-voyageurs, Pascal Resplandy dénonce une guéguerre politicienne d’égos

Lors du Conseil Municipal du 26 novembre 2018, Pascal Resplandy, président du groupe d’élus d’opposition « Pour la Renaissance de Béziers » dénonce une motion fondée sur des prétextes fallacieux.

Le vote de la dernière délibération du Conseil Municipal est l’occasion pour Pascal Resplandy de dénoncer les « conflits incessants avec l’Agglomération pour savoir qui pisse le plus loin ».

L’élu balaye d’un revers de manche les arguments exposés dans la motion relative à la concession de service public pour l’exploitation des abris-voyageurs : pour lui, il ne s’agit que de prétextes pour masquer son véritable objet à savoir, le contrôle des espaces d’affichage sur les abris-bus. La nouvelle concession de service public prévoit en effet, outre le remplacement des abris, des espaces d’affichage réservés à l’Agglomération et non plus uniquement à la Ville.

Mais pour Pascal Resplandy, le sujet n’a pas sa place dans le débat : « Vous n’aimez pas notre territoire, sinon vous défendriez son intérêt plutôt que de vous livrer à vos petites guéguerres personnelles.
Mais surtout M. le Maire, je ne vois pas en quoi cette motion que vous nous présentez améliorera le quotidien de nos concitoyens. C’est pourquoi nous voterons contre »