Limoux - Limoux. Les propositions de Fabien Roussel face aux déserts médicaux

Limoux - Limoux. Les propositions de Fabien Roussel face aux déserts médicaux

Limoux - Limoux. Les propositions de Fabien Roussel face aux déserts médicaux

Par Julien Sueres, le 04 Avril 2022

Au programme de la rencontre-débat organisée ce samedi par le Comité des Jours heureux du Limouxin figuraient notamment la lutte contre les déserts médicaux et la défense de la Sécurité sociale. Pour traiter ces deux thèmes, Marie Piqué, vice-présidente (PCF) du conseil régional, Alain Visa, ex-journaliste à l’Humanité, défenseur d’un système de Sécurité sociale financé par les cotisations sociales.

La conseillère départementale (PCF) Marie-Ange Larruy a introduit la réunion par un exposé complet et précis des structures d’accès aux soins en Limouxin et Haute-Vallée. « Beaucoup a été fait par les élus de ce territoire pour le doter de structures de santé. Mais le constat est accablant concernant le manque de médecins généralistes qui transforme certaines parties du territoire en déserts médicaux ».

Marie Piqué a indiqué que la Région était consciente de ce problème. Selon elle : « en ce XXIe siècle le problème majeur de l’accès aux soins c’est le manque de médecins généralistes. C’est le résultat des politiques d’austérité menées depuis plusieurs décennies par les gouvernements de la cinquième république dans la formation des médecins ».  Elle a aussi expliqué que « la Région avait pris des mesures, mais que pour les élus communistes régionaux c’était à l’Etat, qui en a la compétence, de mener une politique de santé publique répondant aux besoins des citoyens. Devant les manques de l’Etat en la matière et les promesses du président de la République qui n’arrangeront pas la situation, la Région a créé un Groupement d’intérêt public chargé de recruter directement des médecins généralistes et d’assurer la gestion de leurs charges ». Plus de 40 médecins généralistes sont déjà en cours de recrutement par la Région pour faire reculer la désertification médicale des territoires les plus en difficulté.

Alain Visa a rappelé « qu’une telle politique n’était possible qu’à la condition d’avoir un système de protection sociale solidaire comme le nôtre dont le chiffre d’affaire s’élève à 661 milliards €. La Sécurité sociale qui a en charge les prestations des régimes d’assurance maladie et de vieillesse a un budget de 443,2 milliards €. Un budget supérieur à celui de l’Etat et qui permet notamment le développement des centres de santé publics. Un point noir cependant dans le financement de la Sécurité sociale, le recul de la part des cotisations sociales dans le financement qui n’est plus que de 53 % et qui devrait passer sous la barre des 50 % dans les prochaines années ».

Et de poursuivre : « Comme le manque de médecins, c’est aussi le résultat de la volonté politique des gouvernements de ces dernières décennies d’assurer le financement de la protection sociale par l’impôt et en particulier la CSG et non par des cotisations sociales prélevées sur les richesses créées par les entreprises ».

Enfin, les organisateurs du débat ont rappelé que « Fabien Roussel était le seul candidat à proposer un financement de la Sécurité sociale par des cotisations sociales, en ajoutant à celles existantes une cotisation additionnelle sur les revenus financiers des entreprises ».

Cliquez ici pour découvrir les propositions de Fabien Roussel pour l’accès aux soins

 

 

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