Béziers - Des violences sur ses parents et sur les forces de l'ordre : 3 ans d'emprisonnement

Béziers - Des violences sur ses parents et sur les forces de l'ordre : 3 ans d'emprisonnement

Béziers - Des violences sur ses parents et sur les forces de l'ordre : 3 ans d'emprisonnement

Par Source parquet de Béziers, le 07 Mai 2021

3 ans et 6 mois d'emprisonnement pour avoir commis des violences sur ses parents et sur les forces de l'ordre le 5 mai 2021

Ce jour, vendredi 7 mai 2021, le tribunal correctionnel de Béziers a condamné un homme âgé de 34 ans à une peine de 3 ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt et a prononcé la révocation totale d’un sursis probatoire de 6 mois provenant d’une précédente condamnation. Le prévenu avait été présenté dans la matinée au parquet de Béziers et renvoyé en comparution immédiate pour des faits de violences sur ascendants et de violences, menaces de mort, et outrages sur personnes dépositaires de l’autorité publique.

Le 5 mai 2021, les gendarmes de Murviel-les-Béziers intervenaient à Saint-Geniès-de-Fontedit, au domicile d’un couple âgé de 62 ans qui venait d’être violemment agressé par leur fils qu’ils hébergeaient et qui se trouvait sous l’emprise de l’alcool. Ces derniers étaient parvenus à s’enfuir après avoir reçu plusieurs coups de pied et de poing. A l’arrivée des militaires sur les lieux, le mis en cause se montrait particulièrement agressif, proférant des insultes et des menaces de mort à l’égard des forces de l’ordre. Au cours de son interpellation, il portait deux coups de pieds à la tête d’un gendarme (1 jour d'ITT) ainsi qu’un coup de tête à un second militaire (aucune ITT).  

Lors de sa garde à vue, le mis en cause reconnaissait seulement avoir donné un coup de pied à sa mère pour l’empêcher d’appeler les gendarmes et expliquait ne pas se souvenir des autres faits et notamment des violences commises sur les forces de l’ordre. Il admettait cependant qu’il s’agissait d’un comportement qu’il était capable d’adopter lorsqu’il était alcoolisé et il confiait avoir un important problème d’addiction à l’alcool. Le psychiatre l’ayant examiné au cours de la garde à vue concluait à une altération de son discernement sans abolition totale. Il avait déjà été condamné à six reprises depuis 2009, essentiellement pour des faits de conduite sous l’empire d’un état alcoolique, et plus récemment en janvier 2021 déjà pour des outrages et une rébellion, faits pour lesquels il était en sursis probatoire.

 

 

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