Frontignan - Ecoles : Les Frontignanais ont le droit à un VRAI service minimum d'accueil.

Frontignan - Ecoles : Les Frontignanais ont le droit à un VRAI service minimum d'accueil.

Frontignan - Ecoles : Les Frontignanais ont le droit à un VRAI service minimum d'accueil.

Par Gérard Prato, le 10 Décembre 2019

Communiqué de Gérard Prato, conseiller municipal et candidat à la mairie de Frontignan.

Les dernières grèves suscitées par la funeste politique d’Emmanuel Macron ont encore une fois mis dans l’embarras les parents d’élèves de Frontignan-La Peyrade. Depuis trop longtemps, chaque grève dans notre commune se transforme en véritable galère pour les familles, car la majorité actuelle n’assume pas de manière satisfaisante l’accueil des enfants dans nos écoles.

En effet, depuis 2008, la loi impose aux communes d’assurer un service minimum d’accueil (SMA), financé par l’État, en cas d’absence des instituteurs. Cette obligation légale ne concerne que le temps scolaire (9h-12h, 14h-17h) c’est-à-dire deux plages de trois heures et non le temps périscolaire ou celui de la pause déjeuner. Ce dispositif ne correspond donc pas aux besoins des familles qui doivent trouver, à chaque grève, des solutions alternatives pour la garde leurs enfants.

Je considère que le devoir d’un maire est de garantir la continuité des services publics dans sa commune. Aussi, je propose d’améliorer ce service minimum d’accueil dans nos écoles en augmentant l’amplitude horaire (plus tôt le matin et plus tard le soir), grâce notamment au redéploiement des agents du périscolaire non-grévistes sur les différents sites qui seront en manque d’animateurs ; mais surtout en permettant aux enfants de déjeuner sur place, avec un panier-repas qui sera fourni par la famille à cette occasion.

Cette mesure en faveur des parents reste cependant tout à fait respectueuse du droit de grève, constitutionnellement reconnu et très important à mes yeux. Toutefois, cela permettra aux parents qui travaillent de ne pas être fortement ennuyés ces jours-là, tous n’ayant pas les mêmes latitudes professionnelles, ni des proches pouvant assumer les jours grèves la garde de leurs enfants.

 

 

Une information à partager ?
Cliquez-ici !

 

Retour

 

A LIRE AUSSI