Occitanie - OCCITANIE - Lorsqu’un journaliste est agressé, c’est la démocratie qui est en danger !

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Occitanie - OCCITANIE - Lorsqu’un journaliste est agressé, c’est la démocratie qui est en danger !

Par CLUB DE LA PRESSE, le 23 Novembre 2018

Lorsqu’un journaliste est agressé, c’est la démocratie qui est en danger !

Depuis le début de la mobilisation des « Gilets Jaunes », un certain nombre de journalistes ont été pris à partie verbalement et physiquement lorsqu’ils se sont déplacés sur les points de blocages installés dans l’hexagone pour y réaliser des reportages et informer.

Ces journalistes sont sur le terrain pour rendre compte de l’actualité dans le respect de la déontologie journalistique, et en toute impartialité bien que certains d’entre eux, aujourd’hui, soient des travailleurs précaires, dont la situation personnelle n’est parfois pas si éloignée des revendications portées par les manifestants.

Ils ne sont là ni pour gonfler les chiffres sous la menace des « Gilets Jaunes », ni pour les minorer au nom d’une prétendue dépendance au pouvoir du moment, mais pour témoigner, transmettre, et faire comprendre au plus grand nombre.

Face aux crachats, aux insultes et parfois aux agressions physiques, un collectif de journalistes intitulé #Payetoiunjournaliste s’est mobilisé sur facebook en réaction à ces agressions et plus particulièrement pour soutenir une journaliste de BFM TV à Montpellier.

Elle n’est malheureusement pas la seule a avoir subi l’agressivité de moins en moins contrôlée des « Gilets Jaunes », des témoignages arrivent de nombreux autres journalistes travaillant à Paris, en province et même de Belgique, conduisant certains médias à faire accompagner leurs journalistes par des services de sécurité.

Le Club de la presse Occitanie salue cette initiative issue d’une prise de conscience du terrain qui va dans le sens des actions menées depuis de longues années par le Club de la presse Occitanie par l’intermédiaire de son médiateur et de sa cellule de veille.

Le Club de la presse Occitanie alerte depuis de longs mois sur la banalisation de la violence envers les journalistes portée historiquement par les partis d’extrême droite, décuplée depuis par les déclarations irresponsables de l’extrême gauche pour s’élargir à une partie de la classe politique qui a trouvé chez les journalistes des boucs-émissaire idéals.

L’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen fait de la liberté de la presse l’un des piliers de notre démocratie.

Lorsqu’un journaliste est agressé, c’est la démocratie qui est en danger.

 

 

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