Sérignan - Violences conjugales : le procureur poursuit l'auteur des faits !

Sérignan - Violences conjugales : le procureur poursuit l'auteur des faits !

Sérignan - Violences conjugales : le procureur poursuit l'auteur des faits !

Par Source parquet de Béziers, le 23 Mai 2021

Violences conjugales : le procureur poursuit l'auteur des faits !

Dans la nuit du 21 au 22 mai 2021, les gendarmes de la BTA de Valras Plage intervenait à SERIGNAN au domicile d'un couple vivant ensemble depuis un an et qui, à l'issue d'une soirée alcoolisée, en était venu à se disputer pour un motif dont aucun des deux n'avait un souvenir précis.

L'hommage de 37 ans portait alors plusieurs coups à sa concubine âgée de 41 ans.

Celle-ci le frappait également, selon elle pour se défendre. Les faits avaient été commis en présence de l'enfant de cette dernière, âge de 7 ans.

L'homme était placé en garde à vue par les gendarmes à 1h50 du matin. La femme ne souhaitait pas se faire examiner par un médecin malgré la présence de plusieurs traces visibles de violences, notamment au visage.

Elle ne voulait pas non plus déposer plainte contre son concubin, demandant seulement qu'il quitte le domicile.

Ce dimanche 23 mai 2021, à l'issue de la garde à vue, le procureur de la République près le tribunal judiciaire de Béziers ordonnait la présentation de l'homme devant lui aux fins de le voir immédiatement placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention dans l'attente de son procès qui se tiendra le 22 septembre 2021. D'ici là, il a l'interdiction d'entrer en relation avec la victime et de se rendre au domicile conjugal. Il lui a été également imposé de résider chez un membre de sa famille et de suivre des soins pour l'alcool et les stupéfiants.

Le parquet va également requérir l'association d'aides aux victimes France Victimes 34 aux fins d'évaluer la situation de la victime et de lui proposer un accompagnement personnalisé, comme cela se pratique systématiquement en matière de violences conjugales.

Les violences commises sur un conjoint ou un concubin, même sans aucune incapacité totale de travail, sont punies d'une peine maximale de trois ans d'emprisonnement. La peine maximale est portée à cinq ans d'emprisonnement lorsque de tels faits ont été commis en présence d'un mineur.

L'absence de plainte de la victime n'empêche pas le procureur de la République de poursuivre l'auteur des faits lorsque les enquêteurs ont apporté des preuves suffisantes à l’encontre de ce dernier.

Photo d'illustration

 

 

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