Lozère - LOZÈRE - Marchastel - Les Trésors du Lac de Saint-Andéol

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Lozère - LOZÈRE - Marchastel - Les Trésors du Lac de Saint-Andéol

Par René GIRMA - GRAND SUD INSOLITE, le 27 Octobre 2018

Le lac Saint-Andéol, lac glaciaire, sacré depuis la nuit des temps, déjà mentionné comme site païen au 6e siècle par Grégoire de Tours, est constitué par une retenue d'eau d'altitude qui s'est naturellement aménagée, peu à peu, dans les restes d'un très ancien cratère de volcan du plateau d'Aubrac.
 
Saint Grégoire de Tours (539-594), dans son « Histoire ecclésiastique des Francs » disait que, « depuis un temps immémorial, se réunissaient sur les rives, chaque année, le deuxième dimanche de juillet, entre 4 000 et 5 000 personnes, pour adorer le dieu des eaux, se baigner, festoyer et jeter dans le lac des denrées comestibles, de la fourme, des toisons de mouton, des pièces de cuivre, d'argent et d'or... »

Au IIIe siècle, Saint Andéol, apôtre du Vivarais, vint sur les lieux pour essayer d'arrêter ces pratiques païennes.

Il construisit alors, à 1 500 m environ à l'Est du lac, une chapelle dédiée à Saint-Hilaire de Poitiers. 

Les ruines sont à une centaine de mètres au Nord du buron de Saint-Andéol.  Chaque année, les prêtres et les fidèles de Marchastel se rendaient en procession à la chapelle, le deuxième dimanche de juillet, qui est resté le jour de la fête votive de la commune.  

L'apôtre du Vivarais avait donné son nom au lac, mais les réunions païennes continuèrent jusque vers l'année 1867.  A cette date, dans une rixe, un gendarme fut tué.

La peur des représentants de l'autorité supprima ces festivités.

Jusqu'au 19e siècle, on y jeta ainsi des offrandes précieuses et les archéologues, de tous temps, ont rêvé à ce qu'ils pourraient découvrir dans les vases de cette retenue qui ne fut jamais curée.

Il fut même question, sous le règne de Louis XIV, d'assécher le lac pour le fouiller.

Il y a encore peu on se rendait encore en procession au lac de Saint-Andéol, le deuxième dimanche de juillet, en vue d'obtenir la guérison des ulcères, des rhumatismes, de la gale et de la gourme.

On en faisait le tour en chantant les litanies des saints et diverses prières, avant de se plonger dans les eaux du lac.

En quelques siècles, le lac a baissé de niveau et ses anciennes rives constituent ainsi des emplacements potentiels de recherche.

Un peu plus loin où se dresse une croix, ont été reconnues les traces d'un temple antique…

http://www.grandsudinsolite.fr/

 

 

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