Hérault - HERAULT - LETTRE OUVERTE DU DÉPUTÉ - Faire plus pour ceux qui ont moins

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Hérault - HERAULT - LETTRE OUVERTE DU DÉPUTÉ - Faire plus pour ceux qui ont moins

Par Philippe HUPPÉ - Député de l'Hérault , le 17 Septembre 2018

3 millions d’enfants pauvres, soit un enfant sur cinq. Qui peut se résoudre à ce chiffre ?
Depuis 20 ans pourtant, la pauvreté ne cesse d’augmenter en France. Alors peut-on dire avec sincérité que nous avons, collectivement, fait ce qu’il était nécessaire de faire ?

Jamais en effet, le problème n’a été traité à la racine pour que la pauvreté « ne se transmette plus par héritage ». Ces mots, qui ont été prononcés par le Président de la République lors de son discours annonçant les mesures du Plan de pauvreté m’ont semblé révéler, pour la première fois, une volonté d’affronter cette injustice inacceptable.

Le Président de la République a rappelé en effet que lutter contre la grande pauvreté, c’était avant tout lutter contre le déterminisme social. J’en suis profondément convaincu. C’est permettre aux enfants qui ne peuvent se nourrir dignement, d’avoir, en tout état de cause, la possibilité de prendre un petit-déjeuner à l’école. C’est permettre aux 60 000 jeunes mineurs qui ne sont ni à l’école, ni en emploi, de suivre un parcours de formation rendu obligatoire jusqu’à la majorité. C’est en effet en misant avec force et détermination sur la formation que le Gouvernement a décidé d’inverser la courbe.

Enfin, « n’oublier personne », c’est permettre à tous de retrouver le chemin du travail, et par là, de la dignité. C’est bien l’objectif du chantier de refonte des minima sociaux qui sera lancé afin de mettre en place un revenu universel d’activité qui fusionnera les prestations comme le RSA, les APL, ou la prime d’activité : garantir à tous la dignité, offrir à chacun un tremplin vers le retour à l’emploi. En finir enfin avec un système de droits sans conditions, car une collectivité d’hommes ne peut se construire sans devoirs.

Le Président l’a dit, nous devons bâtir l’État providence du XXIème siècle, un État providence de la dignité et de l’émancipation afin que personne ne soit assigné à résidence, que personne ne soit laissé sur le bas- côté. C’est ensemble qu’il nous faut œuvrer à une organisation collective de la fraternité, car en aidant ceux qui souffrent, nous nous aidons, humainement, économiquement. La lutte contre la pauvreté est bien l’affaire de tous !

 

 

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