Gard - GARD - SUMÈNE - LES TRANSES CEVENOLES : ENTREE DANS LA TROISIEME DECENNIE !

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Gard - GARD - SUMÈNE - LES TRANSES CEVENOLES : ENTREE DANS LA TROISIEME DECENNIE !

Par LES TRANSES CÉVENOLES, le 25 Juillet 2018

Le festival en quelques chiffres

La 21ème édition des Transes Cévenoles mettra encore une fois à l’honneur musiques et arts de la rue. Reflet de la création artistique et de l’effervescence actuelle, le festival accueille des artistes émergents, locaux, régionaux, nationaux et internationaux, dans une volonté affichée de mêler les cultures, créer la rencontre et découvrir l’Autre.

 - 2 jours de festival

 - 39 représentations

 - 24 EQUIPES ARTISTIQUES

 - 1050 kg de frites vendus (record battu !)

 - 8000 festivaliers

 - 223 bénévoles

Samedi 21 et dimanche 22 juillet, Sumène (Gard) s’est mis à l’heure des Transes Cévenoles : arts de la rue et concerts ont rythmé pendant deux jours la vie du petit village cévenol. Ce sont 8 000 personnes qui ont été accueillies et ont pu profiter de spectacles tour à tour drôles, touchants, émouvants, festifs ou intimistes. Encore une fois, les Transes Cévenoles se sont imposés comme l’un des événements culturels populaires majeurs de notre région.

Le public nombreux a pu apprécier les concerts de groupes de musique émergents, tels Myasara, lauréate du Dispositif de repérage des Transes Cévenoles, qui a ouvert la soirée du samedi. La jeune chanteuse accompagnée de ses musiciens a révélé son exceptionnelle voix.
Gaël Faure lui a succédé sur la scène du Plan, dévoilant au public les titres de son nouvel album « Regain », emplis d’humanité. Enfin, le talentueux rappeur australien REMI a conclu cette première soirée, embarquant le public de Sumène grâce à son hip-hop conscient, d’une excellente facture : pour sa première venue en France, le jeune homme aura marqué les esprits !

Plus tôt dans la journée, c’est Samuele et sa folk blues engagée qui avait séduit le public du Temple grâce à ses textes forts et justes. Les arts de la rue n’étaient pas en reste : la représentation de « Cirque S’lex N’Sueur » de la compagnie Les Têtes d’Affiche s’est tenue devant plusieurs centaines de personnes hilares, jubilant de voir ce trio clownesque enchaîner les catastrophes.
« More Aura » de l’association Des Clous a aussi rencontré un franc succès, grâce à sa clown contorsionniste : programmé les deux jours du festival, ce spectacle drôle et touchant a bénéficié d’un large bouche-à-oreille.

« Les Conférences de poche » de Léon Lenclos (compagnie NOKILL) ont beaucoup plu au public venu découvrir ces réflexions philosophiques et poétiques, parfois absurdes ou extrêmement logiques.

Le talentueux Alex Barti, accompagné de sa marionnette Barti, a hypnotisé le public grâce à sa performance technique époustouflante au service d’un spectacle très drôle.
Enfin, la jeune compagnie du MidiMoinsCinq a proposé une conférence poélitique sur le café et les différentes conséquences engendrées par sa consommation mondialisée.

Dimanche, pour la deuxième journée du festival, la plupart des spectacles de rue ont été rejoués. Néanmoins, la compagnie Le Plus Petit Espace Possible a présenté « Mobylette », un spectacle jeune public où le décor est composé de 83 objets détournés en instruments de musique.
La programmation musicale était très riche également pour cette deuxième journée, de la chanson jazz épurée de Connie & Blyde magnifiée par le cadre splendide du Prieuré de Cézas au concert de musique traditionnelle turque et chant soufie de Maksoud Greze qui s’est produit dans l’église de Sumène.

Enfin, les concerts en soirée ont chauffé le public à blanc : la rumba catalane dansante et lumineuse d’Antoine Tato Garcia a surpris le public qui s’est laissé séduire.
La prestation magistrale de General Elektriks, qui revenait aux Transes Cévenoles 9 ans après un concert improvisé dans un bar du village à cause de la pluie, a livré une prestation de haute volée, dansante et euphorisante

Les canadiens de The Brooks ont conclu cette 21ème édition sur une note funk appréciée : du groove, du talent et un réel échange avec le public.

Les musiciens canadiens du Plateau francophone viennent compléter ce grand cru : VioleTT Pi, Alexandre Désilets, Jacobus et Cédric Vieno, s’appropriant tous la langue française de façon originale, ont joué devant un public attentif, dégustant ces propositions diverses et complémentaires.

L’entrée dans la nouvelle décennie des Transes Cévenoles a été une grande réussite, confirmant, s’il était besoin, la particularité de ce festival à l’ambiance si singulière, une atmosphère un peu hors du monde. Le public, très familial, a su s’approprier les Transes Cévenoles, gratuit depuis quelques années. Les ateliers et animations proposés aux enfants connaissent un réel succès et investissent le parc Lucie Aubrac pour créer un espace au calme.

Les Elvis Platinés tiennent à remercier tous les soutiens dont ils ont bénéficiés pour organiser cette nouvelle édition : partenaires, mécènes, collectivités et institutions sans oublier bien évidemment tous les bénévoles qui se sont démenés et ont œuvré à faire des 21èmes Transes Cévenoles une édition dont on se souviendra longtemps !

Toutes les photos ont été prises par Arnaud IRACANE.

 

 

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