Occitanie - OCCITANIE - Fraude + surtransposition des normes = Concurrence déloyale pour les vignerons français

Occitanie - OCCITANIE - Fraude + surtransposition des normes = Concurrence déloyale pour les vignerons français

Occitanie - OCCITANIE - Fraude + surtransposition des normes = Concurrence déloyale pour les vignerons français

Par Henri CABANEL Sénateur de l'Hérault (09-07-18) , le 09 Juillet 2018

Fraude + surtransposition des normes = Concurrence déloyale pour les vignerons français

Des millions de litres de rosé vendus pour du vin français : un scandale que je dénonce avec la filière depuis 2016 !

-Quand le Midi gronde... c’est avec ces mots que j’avais déjà alerté en Août 2016 Stéphane LE FOLL alors Ministre de l’agriculture sur la francisation de vins espagnols qui avaient réveillé la colère des vignerons languedociens.

J’avais également initié une audition du Négoce et de la filière au groupe Vigne et vin au Sénat le 14 décembre 2016.

Une réunion avec la filière avait été organisée en septembre et les contrôles à la frontière avaient été accentués

-Eté 2017, je réitérais mon alerte à Stéphane TRAVERT en lui proposant des solutions : développement des contrôles des camions à la frontières, développement des contrôles des étiquettes en Grande Distribution et surtout que le rapprochement avec son homologue espagnol permette réellement de mettre en commun les forces pour lutter contre la fraude

-Juin 2018, je proposais un amendement dans le cadre de l’examen de la loi EGALIM au Sénat pour clarifier les règles d’étiquetage et d’indication de la provenance des vins. Rejeté !

Face au scandale dénoncé aujourd’hui par le Journal Le Parisien, relatif à une enquête de la DGCCRF, la situation montre que la francisation des vins est un phénomène qui n’est pas né dans l’esprit des vignerons languedociens.

La fraude existe bien.

Il faut vraiment passer à une vitesse supérieure pour endiguer ce phénomène qui, rajouté à la surtransposition des normes, génère une concurrence déloyale pour nos vignerons français.

La situation risque de se dégrader cet été avec une récolte supérieure aux deux dernières années.

Je poursuivrai mon combat car les viticulteurs n’ont pas besoin de crises supplémentaires qui se rajoutent aux crises conjoncturelles : sanitaires, climatiques et économiques.

Et les solutions existent : traçabilité des produits, clarté de l'étiquetage et intensification des contrôles.

 

 

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