BASSIN DE THAU - Conchyliculture : Huit ans de plus pour la filière conchylicole : l'Hérault joue collectif et s'ancre dans la durée

BASSIN DE THAU - Conchyliculture : Huit ans de plus pour la filière conchylicole : l'Hérault joue collectif et s'ancre dans la durée

BASSIN DE THAU - Conchyliculture : Huit ans de plus pour la filière conchylicole : l'Hérault joue collectif et s'ancre dans la durée

Par LE PETIT MARSEILLANAIS et OCCITANIE TRIBUNE, le 24 Juin 2025

Conchyliculture : l’Hérault s’ancre dans la durée

Marseillan / Bassin de Thau. Dans un contexte de transition écologique et de tensions économiques pour les professionnels du littoral, le Département de l’Hérault vient de signer la deuxième phase du contrat de filière conchylicole, prolongeant jusqu’en 2029 un engagement initié en 2021. Un geste fort, aux côtés des professionnels, des CLIC (Comités Locaux d’Information et de Concertation) et des acteurs locaux, pour un secteur à la fois fragile et stratégique.

Ce contrat sans engagement financier nouveau mais à budget constant illustre une volonté politique claire : assurer un accompagnement durable d’une filière qui pèse lourd dans le paysage régional – 90 % de la production conchylicole d’Occitanie, 10 % au niveau national. Huit ans d’actions concertées, portées par les collectivités, les entreprises, les coopératives, pour renforcer la résilience face au changement climatique, sécuriser le foncier, accompagner l’innovation, valoriser les produits locaux et les circuits courts.

La démarche s’inscrit dans la stratégie « Hérault Littoral », qui conjugue économie bleue et transition écologique. Sur le bassin de Thau, l’engagement est particulièrement visible avec la modernisation de trois ports conchylicoles (Le Barrou, Mourre-Blanc, Mazets à Marseillan), lieux névralgiques de production et d’emploi. Ce sont là 206 entreprises, 650 emplois directs, et une production annuelle de 9 000 tonnes d’huîtres et de moules.

À Marseillan comme ailleurs, cette politique d’aménagement et de promotion fait figure de rempart contre l’érosion du foncier conchylicole, l’urbanisation galopante et la perte d’attractivité des métiers de la mer. Elle témoigne aussi d’un soutien discret mais efficace aux professionnels, souvent isolés face aux difficultés, et d’un engagement public fort pour préserver une culture, un savoir-faire et un patrimoine vivant.

 

 

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