HÉRAULT - Hérault en alerte : premier cas local de chikungunya détecté !

Un cas autochtone de chikungunya détecté dans l’Hérault : les autorités en alerte

Un premier cas autochtone de chikungunya a été signalé dans l’Hérault, plus précisément à Prades-le-Lez, selon l’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie. La particularité ? La personne infectée n’a pas voyagé récemment en zone tropicale, ce qui signifie que le virus a été transmis localement par un moustique tigre.

Ce cas, le second recensé en France métropolitaine cette année, suscite une vigilance accrue des autorités sanitaires. Bien que l’état de santé de la personne concernée ne soit pas inquiétant, des mesures préventives ont été mises en place pour éviter toute propagation.

Une transmission locale inquiétante

Le chikungunya, habituellement importé par des voyageurs revenant de régions tropicales, se transmet par la piqûre du moustique tigre (Aedes albopictus). Les symptômes incluent une forte fièvre, des douleurs articulaires intenses, des éruptions cutanées et parfois une conjonctivite.

L’ARS appelle les habitants de Prades-le-Lez et des environs à la prudence : toute personne ayant séjourné dans la commune depuis début mai et présentant ces symptômes doit consulter rapidement un médecin.

Actions de prévention renforcées

Pour limiter les risques, les autorités ont lancé une série d’interventions :

• Démoustication ciblée autour des zones fréquentées par la personne infectée.
• Enquête épidémiologique pour identifier d’éventuels autres cas.
• Sensibilisation des médecins pour un signalement rapide de nouveaux malades.

Les habitants sont également invités à adopter des gestes simples pour réduire la prolifération des moustiques : vider les eaux stagnantes, couvrir les réservoirs, et utiliser des répulsifs.

Un phénomène en expansion ?

Avec 59 cas importés de chikungunya et 40 de dengue déjà recensés en Occitanie depuis mai, la vigilance reste de mise. Le réchauffement climatique et l’expansion du moustique tigre sur le territoire métropolitain augmentent les risques de transmission locale de ces virus.

Les autorités rappellent que la lutte contre le moustique tigre est l’affaire de tous.