Béziers - Tauromachie : Le Colbac réagit à la tribune appelant à une réforme de la Bouvine

Béziers - Tauromachie : Le Colbac réagit à la tribune appelant à une réforme de la Bouvine

Béziers - Tauromachie : Le Colbac réagit à la tribune appelant à une réforme de la Bouvine

Par Colbac Anti Corrida Béziers, le 12 Janvier 2023

Le COLBAC (Comité de liaison biterrois pour l'abolition de la corrida) tient à réagir à la tribune appelant à une "réforme de la bouvine", parue dans Le Monde du samedi 7 janvier, initiée par l'élu de Montpellier Eddine Ariztegui (Parti animaliste) et cosignée par une cinquantaine d'élus, personnalités et associations écologistes ou animalistes.

Le COLBAC fait la distinction entre la corrida, qui inflige des blessures volontaires et la mort aux taureaux, et la bouvine, dont le but n'est jamais de tuer ni même de blesser les bovins, mais seulement de jouer avec eux. Nous luttons contre la seule corrida et n'avons pas pour objectif de dénoncer les pratiques bouvines. C'est pourquoi nous n'avons pas cosigné la tribune du Parti animaliste. Nous refusons par ailleurs l'amalgame fait par le milieu taurin qui tente de décrédibiliser notre combat pour l'abolition de la corrida en nous accusant de vouloir la fin de toutes les traditions et de toutes les tauromachies, y compris celles sans effusion de sang : c'est faux. 

Nous sommes attachés aux traditions telles que les courses camarguaises ou les courses landaises qui font partie de l'héritage culturel de nos régions et pourraient remplacer les corridas, mais nous ne cautionnons pas les actes de cruauté sur les animaux. Nous considérons que les pratiques telles que les brûlures au fer rouge (marquages), les mutilations des oreilles (escoussures) ou les castrations à vif (bistournages) sont cruelles et pourraient être remplacées facilement par des méthodes modernes supprimant la douleur, comme le demande le Parti animaliste (boucles auriculaires, stérilisations sous anesthésie...).

En résumé, le COLBAC estime qu'il est important de pratiquer la bouvine de manière éthique, en prenant en compte la sensibilité des animaux et en travaillant avec les manadiers pour s'assurer que les gestes ne causent pas de souffrances inutiles. Certaines manades ont déjà abandonné les pratiques cruelles décriées par le Parti animaliste. S'adapter aux évolutions sociétales en matière de condition animale, c'est aussi garantir que les traditions taurines comme la bouvine perdurent pour les générations futures.

 

 

 

 

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