Béziers - Découverte du corps sans vie d'une femme de 37 ans dans son domicile de Béziers

Béziers - Découverte du corps sans vie d'une femme de 37 ans dans son domicile de Béziers

Béziers - Découverte du corps sans vie d'une femme de 37 ans dans son domicile de Béziers

Par source parquet de Béziers, le 17 Mai 2022

Le 16 mai 2022, en fin de matinée, le commissariat de police de Béziers découvrait le corps sans vie d'une femme de 37 ans dans son domicile de BÉZIERS. Ses deux enfants âgés de 12 et 17 ans se trouvaient alors dans leurs établissements scolaires respectifs.

 

La victime présentait plusieurs plaies au thorax susceptibles d'avoir été infligées avec une arme blanche, ce que l'autopsie devra préciser dans les prochains jours.

 

Il résulte des premières investigations, et notamment de vidéosurveillances, que l'ex concubin de la victime, âgé de 40 ans et père des deux enfants, s’était présenté au domicile de la victime vers huit heures du matin et qu’il en était ressorti en milieu de matinée. Puis, en fin de matinée, il appelait la mère de la victime ainsi que les gendarmes pour les prévenir qu'il avait commis des violences à l'encontre de son ex compagne, ce qui provoquait l'intervention des policiers et la découverte du corps.

 

D'importants dispositifs étaient mis en œuvre pour le rechercher tout au long de la journée du 16 mai 2022, y compris avec l'aide d'un hélicoptère de la gendarmerie nationale et dans les zones frontalières avec l'Espagne. Le véhicule utilisé par le suspect était retrouvé dans l'après-midi sur une aire d'autoroute dans l’Aude entre Narbonne et Carcassonne. Puis, le suspect se manifestait à nouveau en fin de soirée auprès de la gendarmerie nationale qui le localisait et l'interpellait à Marseillette dans l’Aude peu avant 20 heures. Placé en garde à vue, il sera transporté et entendu au commissariat de Béziers en charge de l'enquête, dans la perspective de l'ouverture dans les prochains jours d'une information judiciaire par le parquet du Béziers du chef de meurtre par ex concubin, crime faisant encourir la réclusion criminelle à perpétuité.

 

S'agissant des deux enfants, le parquet de Béziers avait pris des mesures de prise en charge à la sortie de leurs établissements scolaires et de mise en sûreté en les confiant au conseil départemental de l'Hérault et à l'association d'aides aux victimes FRANCE VICTIME 34 avec l'aide d'une psychologue, puis s'assurant de leur accueil par le service de pédiatrie du centre hospitalier de Béziers, en lien avec des membres de la famille de la victime.

 

Le mis en cause avait de nombreux et lourds antécédents judiciaires, dont deux condamnations en 2008 pour des viols à 8 ans d'emprisonnement et 12 ans de réclusion criminelle après des périodes de détention provisoire. Après avoir purgé ces deux peines, en partie confondue entre elles, il était sorti de détention en juillet 2018. Le 25 septembre 2020, il avait été de nouveau condamné en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Béziers pour des délits routiers et des menaces de mort sur son ex compagne, à 3 ans d'emprisonnement dont 18 mois avec sursis probatoire assorti notamment de l'interdiction d'entrer en contact avec la victime. Après avoir purgé la partie ferme de sa condamnation, il était de nouveau libéré le 1er septembre 2021 et suivi dans le cadre de son sursis probatoire. A la suite d'un signalement le 3 novembre 2021 des agents du service d'insertion et de probation (SPIP)de l'Hérault indiquant qu’il était retourné vivre au domicile de la victime et qu'il aurait proféré de nouvelles menaces à son encontre, le parquet de Béziers ordonnait le jour même son placement en garde à vue au commissariat de Béziers puis  présenté au juge de l'application des peines qui révoquait à hauteur de 6 mois son sursis probatoire en ordonnant de nouveau son incarcération immédiate. Libéré le 21 mars 2022, il était de nouveau suivi par le juge de l'application des peines et le SPIP qui lui rappelaient le maintien de son interdiction d'entrer en relation avec la victime.

 

En outre, avant la remise en liberté de cet individu, le juge de l'application des peines avait reçu la victime le 22 février 2022 pour lui proposer la mise en place d'un bracelet anti rapprochement, ce qu'elle avait refusé.

 

 

 

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