Béziers - Piqures en établissements de nuit : 10 plaintes à Béziers !

Béziers - Piqures en établissements de nuit : 10 plaintes à Béziers !

Béziers - Piqures en établissements de nuit : 10 plaintes à Béziers !

Par Source parquet de Béziers, le 21 Avril 2022

Sous l'autorité du parquet de Béziers, une enquête de flagrance a été confiée le dimanche 18 avril 2022 au commissariat de police de Béziers en co-saisine avec la direction territoriale de la police judiciaire de Montpellier du chef d'administration de substances nuisibles à la suite de plaintes déposées par des jeunes filles et des jeunes hommes, certains mineurs, qui affirment avoir été piqués par un objet non identifié jusqu'à présent alors qu'ils se trouvaient dans deux  établissements de nuit de Béziers dans la nuit du 17 au 18 avril. Ces piqûres localisées dans des endroits différents du corps (cuisses, fesses, chevilles, bras, épaules, dos) ont entraîné chez les victimes des symptômes sans gravité de différentes natures : bouffées de chaleur, nausées, malaises ou pertes d'équilibre.

 

À ce jour neuf plaintes ont été déposées pour les faits commis dans la nuit du 17 au 18 avril 2022.

 

Un fait similaire aurait été commis dans la nuit du 6 au 7 avril 2022 dans l’un de ces établissements de nuit de Béziers entraînant une première plainte d'une jeune femme.

 

En cas de renouvellement de tels faits, il est impératif que les victimes se manifestent sans délai auprès du commissariat ou de la gendarmerie de leur domicile, ou du centre hospitalier le plus proche, afin de procéder à des prélèvements urinaires et sanguins immédiats, afin de déterminer si elles ont été effectivement victimes de l'administration d'une substance nuisible. En effet, certaines substances telles que le GHB surnommé « la  drogue du violeur » ne sont plus décelables dans le corps humain au bout de quelques heures à peine.

 

L'administration de substances nuisibles, même en l'absence d’incapacité totale de travail, fait encourir son auteur une peine pouvant aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement. Les peines sont aggravées en fonction des conséquences physiques et des circonstances et notamment l'utilisation d'une aiguille (arme par destination), la préméditation inhérente à de tels faits ou encore si plusieurs personnes ont agi ensemble, comme auteurs ou complices, la peine encourue pouvant aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement, voire 10 ans d'emprisonnement en cas d'incapacité totale de travail supérieur à 8 jours.

 

Même en l'absence d'administration d'une quelconque substance, l'auteur d'une piqûre dans de telles circonstances pourrait se voir reprocher le délit de violences avec arme, lui faisant encourir une peine de trois ans d'emprisonnement, même en l'absence d'incapacité totale de travail, et avec le même système d'aggravation des peines.

 

 

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