Roujan - Le mis en cause a maintenu qu'il était l'auteur du double homicide de Roujan

Roujan - Le mis en cause a maintenu qu'il était l'auteur du double homicide de Roujan

Roujan - Le mis en cause a maintenu qu'il était l'auteur du double homicide de Roujan

Par Source parquet de Béziers, le 16 Janvier 2022

Tout au long de sa garde à vue, le mis en cause a maintenu qu'il était l'auteur du double homicide et qu'il avait agi dans un état délirant après avoir fumé plusieurs joints de cannabis dans l'après-midi, se sentant en danger de mort, pensant qu'on voulait le tuer, y compris les victimes dont il aurait vu le visage se transformer. Il avait souvenir d'avoir infligé de nombreux coups de couteau aux deux jeunes femmes, en particulier au niveau du cou – conformément aux premières constatations du médecin légiste – sans pouvoir se rappeler du déroulé précis des faits.

 

Le matin même des faits, il déclare avoir consulté un médecin généraliste, accompagné par sa concubine, et avoir bénéficié d’un arrêt de travail pour une durée d'un mois en raison d'un état d'angoisse et d'anxiété dont il disait souffrir.

 

À l'issue de la garde à vue, dans l'après-midi du 16 janvier 2022, le parquet de Béziers a ordonné la présentation de cet individu devant le magistrat instructeur de permanence du tribunal judiciaire de Béziers qui l’a mis en examen des chefs de meurtre par le concubin de la victime sur la personne de sa compagne (peine maximale encourue : réclusion criminelle à perpétuité) et de meurtre sur la personne de sa voisine (peine maximale encourue : 30 ans de réclusion criminelle).

 

Devant le magistrat instructeur, il confirmait l'essentiel de ses déclarations avec toutefois quelques évolutions concernant sa voisine, affirmant finalement qu'elle était probablement entrée dans l'appartement sous la contrainte de celui-ci, alors qu'elle se trouvait dans la cage d'escalier ; qu’il avait eu la sensation qu'elle voulait elle aussi le tuer ou qu'elle était en train d'aller chercher d'autres personnes pour le tuer.  

 

Dans la soirée du 16 janvier, le mis en examen a été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention.

 

Les investigations se poursuivent désormais sous l'autorité du magistrat instructeur.

Comme pour toute procédure criminelle, des expertises psychiatriques et psychologiques du mis en examen seront diligentées, en complément de l’expertise toxicologique, particulièrement importantes compte tenu des déclarations du mis en examen jusqu'à présent pour tenter d'expliquer son comportement.

 


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