Europe - ​​​​​​​Opération Barkhane  - Transfert de l'emprise de Tombouctou

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Par État-major des armées Cellule communication, le 15 Décembre 2021

Opération Barkhane  Transfert de l’emprise de Tombouctou

L’adaptation du dispositif militaire français déployé dans la bande sahélo-saharienne, actée en juillet 2021 par le président de la République et par ses homologues du G5 Sahel, se poursuit.

Après les emprises de Kidal et de Tessalit, l'emprise occupée par la force Barkhane à Tombouctou a été transférée le 14 décembre aux Forces armées maliennes (FAMa).

Comme à Kidal et Tessalit, ce transfert a été progressif et étroitement coordonné avec les Forces armées maliennes, qui disposent d’une garnison solide à Tombouctou, et avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), qui y déploie près de 2 200 soldats en permanence. 

Ce transfert s’inscrit dans le cadre du partenariat de combat qui lie les forces françaises et les forces maliennes. Ainsi, les unités maliennes et françaises se sont entraînées ensemble jusqu’au 14 décembre pour partager leurs savoir-faire et préparer la prise en compte de l’emprise, occupée par la force Barkhane, par un détachement de l’armée de l’Air malienne : 

À partir du 1er décembre, le Groupement tactique désert (GTD) n°1 a conduit un entraînement conjoint avec une unité du « détachement de l’air de Tombouctou » (DAT) ;

Les éléments du DAT se sont installés sur l’emprise le 9 décembre pour une période de consignes avec le sous-groupement français stationné. La poursuite de l’instruction et surtout un binômage entre les militaires français et la centaine de militaires maliens mobilisés pour occuper l’emprise a permis un transfert progressif du site ;

Les guideurs aériens tactiques avancés (GATA) du détachement malien ont également bénéficié de nombreux entraînements avec les avions de chasse de la force Barkhane depuis le 8 décembre, avec des guidages réels et la coordination de démonstrations de force (show of force).

Comme à Kidal et à Tessalit, cette nouvelle étape dans l’adaptation du dispositif militaire français dans la bande sahélo-saharienne a été conduite dans de très bonnes conditions de dialogue avec les forces partenaires. Elle n’a pas rencontré de difficultés particulières. Elle marque la fin de la présence des unités de la force Barkhane dans le Nord du Mali. 

La France reste engagée dans la lutte contre les groupes armés terroristes, aux côtés des forces sahéliennes, en étroite coordination avec ses alliés européens et américain qui participent à la force Barkhane ou lui apportent un soutien précieux. Le partenariat avec les pays sahéliens en sort renforcé. 

Les résultats obtenus depuis 2013 sont réels : l’engagement des armées françaises a permis d’éviter l’effondrement du Mali, la constitution de sanctuaires terroristes, en particulier la territorialisation de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) dans la zone des Trois frontières. Dans le même temps, le partenariat militaire opérationnel et le partenariat militaire de combat ont participé à la montée en puissance et la consolidation des armées sahéliennes.

Le nouveau dispositif militaire français reste structuré autour de deux axes : la lutte contre les groupes armés terroristes et la montée en puissance des armées partenaires. Il a pour objectif d’aider nos partenaires sahéliens à contrer la menace terroriste qui cherche à s’étendre du Sahel vers le sud et vers les pays du golfe de Guinée. Il couvre trois dimensions : 

Coopération : former, entraîner, équiper et conseiller les armées partenaires, en s’appuyant sur le dispositif de partenariat militaire opérationnel existant à l’échelle régionale, notamment au sein des éléments français au Sénégal et des forces françaises en Côte d’Ivoire ; 

Partenariat de combat avec Takuba : accompagner les partenaires africains dans leurs opérations de lutte contre le terrorisme, grâce à l’effet démultiplicateur des détachements européens légers de forces spéciales qui composent la task force Takuba (principe d’autonomisation de la TF et de ses partenaires). Takuba, qui restera sous commandement français, sera au cœur de notre action collective au Sahel ; 

Réassurance : intervenir rapidement au profit des forces alliées ou partenaires, notamment avec des moyens aériens, grâce notamment aux GATA, formés par Barkhane. Aujourd’hui, près de 50 % de l’activité aérienne de Barkhane est réalisée au profit des seules forces armées maliennes. 138 missions de réassurance ont été conduites au profit des armées maliennes au cours des 9 dernières semaines. 

Par ailleurs, la France continuera à mener des opérations ciblées contre les chefs d’Al-Qaida et de l’l’État islamique au Grand Sahara.

 

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