Hérault - Lutte contre les phénomènes de radicalisation et de séparatisme islamique dans l'Hérault

Hérault - Lutte contre les phénomènes de radicalisation et de séparatisme islamique dans l'Hérault

Hérault - Lutte contre les phénomènes de radicalisation et de séparatisme islamique dans l'Hérault

Par Préfecture de l'Hérault , le 19 Octobre 2021

La lutte contre le repli communautaire et le développement de l’islamisme radical est l’une des priorités de l’action du préfet de l’Hérault.

Le port de certaines tenues, de type burqa ou niqab, par des jeunes femmes marque une pratique ultra rigoriste de la religion, et véhicule une idéologie d’oppression contraire aux valeurs de la République. En application de la loi du 11 octobre 2010, le préfet a donné des consignes strictes aux forces de sécurité pour réprimer le port dans les lieux publics de tenues destinées à dissimuler le visage.

Hugues Moutouh entend s’engager efficacement dans la lutte contre les phénomènes de radicalisation et de séparatisme islamique dans le département, notamment par la mise en œuvre de la loi n°2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République. Cette dernière vient renforcer la laïcité et la neutralité des services publics en apportant des réponses concrètes au repli communautaire : dissolution d’associations, différentiation du cultuel et du culturel, contrôle du financement des lieux de culte…

Ainsi, le vendredi 15 octobre 2021, le préfet de l’Hérault a signé un courrier à destination de l’ensemble des présidents d’EPCI, ainsi qu’à tous les directeurs d’hôpitaux du département, dans lequel il attire l’attention sur le nouveau délit de séparatisme (art. 433-3-1 du code pénal).

Ce texte vient protéger les élus et agents publics contre les intimidations, menaces ou violences pour obtenir une exemption ou une application différenciée des règles du service public : par exemple dans les cas d’intimidations, de menaces ou de violences à l’encontre d’un agent public hospitalier pour qu’une femme soit auscultée par un médecin du même sexe, ou encore à l’encontre d’un élu ou agent municipal pour l’obtention d’horaires d’ouverture dédiés aux femmes dans les piscines municipales.

Le code pénal précise que les auteurs d'un tel délit encourent une peine de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.

Le préfet appelle donc les responsables publics à agir dans toutes les situations où le délit de séparatisme serait constitué. Le chef de service ou responsable qui aurait connaissance de faits susceptibles de constituer cette infraction a désormais l'obligation de porter plainte, même s’il n’est pas la victime directe du délit.

 

Photo d'illustration

 

 

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