Hérault - Inédit une contrebasse de 1830 en restauration à l'Atelier de Luthier de Claret

Hérault - Inédit une contrebasse de 1830 en restauration à l'Atelier de Luthier de Claret

Hérault - Inédit une contrebasse de 1830 en restauration à l'Atelier de Luthier de Claret

Par ville de Claret, le 03 Septembre 2021

Récemment installé à Claret, de retour au pays Marius Teyssier, jeune luthier s’adonne depuis quelques semaines à sa passion :  la restauration de contrebasses.

En effet outre la restauration d’autres instruments à cordes, le « DADA » de Marius ce sont les contrebasses.

Actuellement c’est une pièce unique de 1830 qui est chez Marius pour une « cure de remise en forme ». 

Écho de Claret : Un luthier concrètement, c’est quoi ?

Marius Teyssier : Alors un luthier c’est un facteur d’instruments. C'est à dire qu’il fabrique et répare des instruments à cordes. Pour ma part, j'ai choisi les instruments du quatuor : contrebasse, violoncelle, alto et violon. Certains se spécialisent dans les autres instruments à cordes en bois, comme les guitares, les basses, les mandolines, etc...

EC : Alors vous Marius, comment avez-vous appris tout cela ?

Marius Teyssier : C’est depuis un stage que j’ai fait en 4ème chez Pierre (Cégèle), un luthier à Claret que je me suis découvert cette vocation. Alors j’ai commencé par suivre une formation en ébénisterie, avant d’intégrer l’école nationale de lutherie de Mirecourt dans laquelle je suis resté 3 ans.

Puis, c’est là que j’ai rencontré mon mentor, Patrick Charton, un luthier reconnu mondialement qui exerçait son art dans un atelier à Saint-Etienne, où j’ai eu la chance de travailler sur des instruments magnifiques.

Bien que mon apprentissage m’ait permis de travailler sur tous les instruments à cordes, je me suis spécialisé dans les instruments du quatuor car la technique requise pour ce genre d’ouvrages est celle qui me stimule le plus.

EC : Alors vous vous installez à Claret ?

Marius Teyssier : Oui c’est bien cela, suite aux aléas de la vie, c’est désormais à moi de perpétuer cet héritage. J’ai donc décidé de retourner sur mes terres natales, à Claret, pour renouer avec tout ce qui m’est essentiel. J’ai installé mon atelier Avenue du Nouveau Monde, en face du musée du verre, un environnement qui m’apporte l’inspiration et la sérénité dont j’ai besoin pour travailler.

EC : Et enfin, où peut-on venir voir votre travail ?

Marius Teyssier : Vous pouvez retrouver toutes mes créations sur mes réseaux sociaux (@mariusteyssierluthier), mieux, venez me voir ! C’est au milieu des contrebasses que je vous expliquerai tout ce qu’il y a à savoir sur les instruments dont je m’occupe. Je serai aussi sur des festivals comme la Bellevilloise de Lyon en octobre de cette année, j’y exposerai toutes mes créations car c’est pour moi la meilleure façon de partager mon travail.

 

 

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