Pyrénées-Orientales - Prendre la mesure de la pauvreté et de la précarité dans les Pyrénées-Orientales

Pyrénées-Orientales - Prendre la mesure de la pauvreté et de la précarité dans les Pyrénées-Orientales

Pyrénées-Orientales - Prendre la mesure de la pauvreté et de la précarité dans les Pyrénées-Orientales

Par Francis Daspe, le 14 Mai 2021

A l’occasion des Vendémiaires Insoumises et Citoyennes des Pyrénées-Orientales de samedi 10 octobre 2020 à Ille-sur-Têt, séminaire de travail portant sur les Départementales et les Régionales, la question de la pauvreté dans les Pyrénées-Orientales a été abordée dans un des ateliers de débat.

Les Pyrénées-Orientales sont un des départements de France les plus touchés par la pauvreté et la précarité. Cette réalité est attestée, outre le taux de chômage (de 14,5% contre 8.5% en France et 10,3% en Occitanie), par une succession d’indicateurs particulièrement alarmants.

Le taux de pauvreté monétaire mesure la part de la population vivant sous le seuil de pauvreté, défini conventionnellement à 60 % du niveau de vie médian. Le salaire médian (de 1 797 euros nets par mois en France)  partage les salariés en deux groupes d'effectifs égaux : une moitié gagne plus, une autre gagne moins. Le taux de pauvreté se situe donc autour de 1 050 euros. C’est le cas de 21 % des ménages des Pyrénées-Orientales, contre 14,7% en France.

La précarité est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et aux familles d'assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux. L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives. La notion de précarité prend davantage en compte les conditions de vie réelles des ménages les plus modestes. Les plus touchées sont les familles monoparentales, les personnes isolées et les femmes qui sont 3 fois plus nombreuses à travailler en temps partiel.

Au total, 109 405 personnes (soit 22,71% de la population des P-O) sont bénéficiaires d’une ou plusieurs aides sociales. Le nombre de personnes couvertes (en incluant les autres membres de la famille) représente 236 315 personnes (soit 49,06%). Le taux des ménages imposés du département est de 42%, contre plus de 43% en France.

Pauvreté et précarité ne peuvent être décemment considérées comme des fatalités. Les compétences des Conseils départementaux peuvent et doivent les combattre résolument, à rebours des politiques d’austérité nationales dominantes depuis plusieurs décennies.

Pour les Vendémiaires Insoumises et Citoyennes de La France Insoumise, Francis DASPE

 

 

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