Tarn et garonne - TARN-ET-GARONNE - Loi Blanquer. Non à la casse de l’éducation nationale !

Tarn et garonne - TARN-ET-GARONNE - Loi Blanquer. Non à la casse de l’éducation nationale !

Tarn et garonne - TARN-ET-GARONNE - Loi Blanquer. Non à la casse de l’éducation nationale !

Par Fédération Tarn & Garonne Parti Communiste Français, le 26 Mars 2019

La fédération Tarn et Garonne du Parti Communiste Français apporte tout son soutien aux enseignants et parents d’élèves mobilisés contre la “réforme” du gouvernement. La loi Blanquer s’inscrit dans la continuité des politiques libérales menées depuis le début des années 2000, et ambitionne d’accélérer le rythme. Il s’agit d’en finir avec le projet égalitaire de l’éducation nationale pour le remplacer par une école du tri et de la concurrence, où chaque jeune est individuellement responsable de ses choix, de sa réussite ou de son échec. L’école construite par la loi Blanquer, c’est une école de la concurrence et de la soumission.

La casse des cadres collectifs au profit de parcours individualisés, associée à une sélection de plus en plus précoce aura pour effet d’isoler les jeunes et de les mettre en concurrence les uns avec les autres. Ce système fait porter aux jeunes et à leurs familles la responsabilité de leur réussite ou de leur échec.

À ce projet, nous opposons l’exigence d’une école de l’égalité et de l’émancipation : une école qui permette à toutes et tous de s’approprier les savoirs nécessaires pour être pleinement acteur de sa vie, de la vie de son entreprise, de son pays et de la planète.

Les communistes du Tarn et Garonne s’oppose résolument à cet autoritarisme et défendent la liberté pédagogique et le pluralisme. Contre toutes les tentatives d’imposer des « bonnes pratiques » ou une « pédagogie officielle », il est urgent de  rendre aux enseignants la maîtrise de leur métier : une formation initiale ambitieuse, une formation continue relancée, plus de temps pour réfléchir sur leurs pratiques, un statut protecteur. Nous serons particulièrement attentifs à la manière dont la réforme de la formation et du recrutement des enseignants va se concrétiser dans les prochains mois.

De plus, les articles 2 à 4 de cette loi avancent l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans. En conséquence, ce sont les municipalités qui seront contraintes de financer les écoles maternelles privées via le forfait communal. C’est un cadeau pour les écoles privées existantes, mais c’est aussi l’ouverture d’un nouveau marché. Cette mesure est aussi à rapprocher de la manière dont le ministre Blanquer promeut certaines pédagogies portées par des fondations privées. Il s’agit de s’appuyer sur le désir de certaines familles de scolariser leur enfant au sein d’une population « triée » pour développer un marché scolaire qui favorise la ségrégation sociale dès le plus jeune âge.

Dans ce contexte, les communistes réaffirment que l’enseignement privé, en favorisant la ségrégation sociale et scolaire, contribue à la dégradation du service public d’éducation nationale. L’argent public doit aller à l’école publique.

La dernière mesure présentée par le ministre comme un moyen d’améliorer l’attractivité du métier d’enseignant, ne permettra en fait que de gérer la pénurie tout en poursuivant la précarisation de l’Éducation nationale. Nous défendons au contraire la revalorisation des salaires et un plan de recrutement pluri-annuel. Surtout, nous soutenons la proposition de la mise en place d’un pré-recrutement sous statut de la fonction publique.

 

 

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