Haute-Garonne - HAUTE-GARONNE - Marché de l’immobilier en Haute-Garonne : il reste actif et soutenu

Haute-Garonne - HAUTE-GARONNE - Marché de l’immobilier en Haute-Garonne : il reste actif et soutenu

Haute-Garonne - HAUTE-GARONNE - Marché de l’immobilier en Haute-Garonne : il reste actif et soutenu

Par Laurence Got Villier, le 19 Mars 2019

Maître Philippe PAILHES, Président de la Chambre Interdépartementale des Notaires, et Maître Frédéric GIRAL, délégué de l’Institut notarial de Droit immobilier ont commenté ce matin, à l’occasion d’une conférence de presse les derniers chiffres du marché de l’immobilier du département de la Haute- Garonne.

Réalisée par la société Min Not, l’étude de l’évolution du marché se fonde sur les prix réels de ventes des biens immobiliers (hors droits, hors commissions, hors frais et hors mobilier) ; transactions enregistrées dans les études des notaires du département pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2018.

Les points clés à retenir :

Tous biens confondus les dernières tendances confirment un volume en léger recul en matière d’échanges immobiliers. Mais ce recul est à pondérer car il concerne essentiellement les terrains à bâtir (-18,4%) alors que les appartements neufs sont en nette augmentation (+12,2%).

Le marché reste donc toujours actif et très soutenu après une année 2017 qui avait atteint des volumes records. Les prix restent stationnaires et bien orientés. « Toulouse n’est pas une grande métropole chère. Les prix restent encore raisonnables, l’accès aux biens est possible » commente Philippe Pailhès. A titre de comparaison se loger à Bordeaux devient de plus en plus complexe (4 230 € le m2 dans l’appartement ancien) la métropole d’Aquitaine conservant son premier rang de ville la plus chère de France, suivie de Lyon, Nice, Lille et Nantes ; Toulouse arrive en 6ème position devant Montpellier avec un prix moyen au m2 à 2 610 € dans l’appartement ancien.

Autre marqueur de dynamisme en Haute-Garonne, le profil des acquéreurs dont la tranche d’âge la plus représentée est celle des 30/39 ans ; ils représentent un tiers des transactions.

Enfin le maintien des taux directeurs par la Banque Centrale Européenne constitue un contexte toujours aussi favorable pour les investisseurs immobiliers.

On notera enfin que sur la métropole toulousaine, l’acquisition d’un bien reste motivée par la proximité des transports et le temps de trajet domicile travail. C’est ainsi que l’on constate une nouvelle dynamique dans des quartiers comme celui de la Cartoucherie où l’on voit se créer de nouvelles habitudes de mobilité autour du Tramway.

Perspectives 2019

L’accalmie attendue en 2018 n’ayant pas eu lieu, les volumes des échanges restent importants et sont confirmés par les statistiques 2019 d’avant-contrats. Le marché se porte bien et les prix restent raisonnables.

Quelques données détaillées

Le marché dans l’ancien

Avec presque 12 800 transactions réalisées en 2018, le marché des appartements dans l’ancien maintient un volume conséquent.

Toulouse continue à proposer des biens à des prix accessibles avec une moyenne de 2610 € le m2. Il existe toujours une grande disparité entre les quartiers du centre-ville et les quartiers périphériques : 4560 € le m2 à Saint-Georges, 4140 € aux Chalets qui connaît une évolution positive (+8,5%), 3150 € le m2 Côte Pavée, 2700 € Pont des Demoiselles, 2500 € aux Minimes.

On notera par exemple une évolution notable des prix sur des quartiers comme Saint-Agne (+17,6%) par « contamination » suite à l’augmentation des prix sur Saint Michel.

La région Occitanie est loin d’être la région la plus chère puisqu’en prix médian au m2 elle est à 2170 €, tandis que les Régions PACA et Nouvelle Aquitaine se situent respectivement à 3060 € et 2590 € le m2.

Toujours dans le marché des appartements anciens il est à signaler qu’en dehors de Toulouse, certaines capitales régionales comme Albi se détachent et présentent désormais un marché autonome tandis que d’autres comme Rodez, Auch ou Montauban connaissent un léger recul au niveau des prix médians au m2. On remarquera par ailleurs une reprise encourageante de l’activité dans l’Ariège avec un « rattrapage » du marché immobilier sur Foix.

Concernant le marché des maisons anciennes l’augmentation des volumes, déjà constatée l’an dernier, s’est maintenue. Pour autant, avec un prix médian dans le département à 235.000 € une stabilité des prix est conservée : +0,8%. Ce prix médian départemental est toujours largement supérieur à la moyenne régionale. Il convient également de mentionner que ce marché reste très hétérogène entre Toulouse et le reste du département de la Haute-Garonne, il y a de fortes disparités entre Toulouse et la proche couronne et les communes plus éloignées du département.

Sur la métropole toulousaine on observe une augmentation significative des prix médians dans la maison ancienne sur des communes comme Balma 415 000 € (+10,7%) ou Ramonville Saint-Agne 350 000 € (+15,5%).

Le marché dans le neuf

On note cette année encore une nette augmentation des volumes et des prix des appartements dans le neuf : 3 890 € au m2, + 2,5%. C’est essentiellement sur Toulouse que les prix augmentent.

Phénomène assez singulier à observer : pendant longtemps le marché de l’appartement neuf « tirait » celui de l’appartement ancien. Désormais l’évolution de ces deux marchés n’est plus du tout corrélée. Les deux marchés sont autonomes.

Terrains à bâtir

Une baisse en volume, par rapport à 2017 mais pas de baisse constatée au niveau des prix parce que la taille des parcelles des terrains à la vente s’est progressivement réduite. Le prix médian pour un terrain en Haute-Garonne est de 80.000 €. Le marché du terrain à bâtir est un marché qualifié de fragile ; il est très souvent dépendant de la production du marché du lotissement.

 

 

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