Aveyron - AVEYRON - COUVERTOIRADE - La Couvertoirade, un des plus beaux villages de France

Aveyron - AVEYRON - COUVERTOIRADE - La Couvertoirade, un des plus beaux villages de France

Aveyron - AVEYRON - COUVERTOIRADE - La Couvertoirade, un des plus beaux villages de France

Par René GIRMA - GRAND SUD INSOLITE, le 22 Décembre 2018

Sur le haut plateau des Causses du Larzac, La Couvertoirade, labellisée « Plus Beaux villages de France » et inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre « des Causses et des Cévennes »,  raconte plusieurs histoires : celle des Templiers qui édifièrent le château au XIIe siècle, celle des Hospitaliers qui, au XVe siècle, leur succédèrent et enfermèrent la cité dans une couronne de remparts puis celle de l’apogée économique et démographique du village avec ses belles demeures des XVI et XVIIe siècles.

Petit point d’Histoire
La Couvertoirade, comme l’ensemble des cités templières, et particulièrement celles du Larzac, fut attribuée, après le procès, la condamnation de l’ordre et l’exécution du grand Maître Jacques de Molay en 1314, à l’ordre des Hospitaliers de Jérusalem, considéré comme les héritiers du Temple.

Son nom, semble-t-il, le prédestinait de toute éternité à son rôle de place forte protectrice, le « cobert », ou « covert », en langue d’Oc signifiant le toit, et, par métaphore, la protection et l’abri.

Ayant été cédé, à l’Ordre du Temple, au XIIe siècle, par le vicomte de Millau, le village releva désormais de la commanderie de Sainte-Eulalie de Cernon, et ce transfert de propriété contribua à sa fortune.

Avec l’ensemble des commanderies du Larzac, La Couvertoirade connut, au cours des XVe, XVIe et XVIIe siècles, une exceptionnelle prospérité, liée principalement aux rapports entretenus par les Hospitaliers avec l’ensemble du monde civilisé. 

  Un patrimoine exceptionnel

Rebâti et fortifié au milieu du XVe siècle, il a conservé la quasi totalité de son enceinte ponctuée de cinq tours de guet. 

Du chemin de ronde visitable, se déploie à perte de vue l’immensité du causse.

Côté village, le château templier domine de toute sa splendeur depuis l’éperon rocheux sur lequel il est construit.

En face de cette première construction, se situe l’église rustique.

On accède par un escalier taillé dans la roche à l’église Saint-Christophe. Construite en partie par les Templiers puis par les Hospitaliers, elle possède des vitraux contemporains surprenants, signés par le maître verrier Claude Baillon, qui ont la particularité d’être figuratifs, chose rare pour des vitraux contemporains.

Elle garde la sobriété des sanctuaires romans. Son clocher carré massif lui attribue un rôle majeur en bordure des chemins qui mènent à Saint-Jacques de Compostelle. 

Le village aux maisons caussenardes est structuré autour du château et de l’église. 

Le four à pain dit banal, longtemps à l’abandon, revit grâce au dynamisme de son propriétaire. Les fournées offrent un pain fait à l’ancienne pour revivre les heures d’antan dans une ambiance chaleureuse. Vous pourrez y déguster du pain, des fouaces et autres spécialités locales. Il arrive même parfois qu'il se transforme en « théâtre de poche »...
Seuls, le moulin à vent de la colline du Rédounel, unique moulin à vent restauré  de l’Aveyron et les « lavognes » où se désaltèrent les troupeaux de moutons, et de brebis dont le lait approvisionne quotidiennement les fromageries de Roquefort, communiquent à cet ensemble rude et militaire, habituel aux bâtiments protecteurs édifiés par les Templiers, une touche méditerranéenne et pacifique évoquant l’ironique légèreté d’Alphonse Daudet.

http://www.grandsudinsolite.fr/

 

 

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