Occitanie - OCCITANIE - Censure au Conseil Régional : bienvenue au Delgastan !

Olivier MONTEIL - Robert MORIO - Jean-Guillaume REMISE élus du groupe FN RBM au Conseil Régional d’Occitanie

Censure au Conseil Régional : bienvenue au Delgastan !

Communiqué des élus du groupe FN RBM au Conseil Régional d’Occitanie

Dans le cadre de la préparation de l’Assemblée Plénière du Conseil Régional d’Occitanie du 23 mars 2018, les élus du groupe FN RBM ont déposé trois vœux, selon les modalités du règlement intérieur de la Région.

Arguant de l’absence de relation avec l’intérêt régional, l’exécutif socialiste vient de refuser l’inscription de ces trois vœux à l’ordre du jour.

Les questions de la limitation à 80 km/h sur les routes secondaires de la région, du soutien au personnel pénitentiaire des prisons d’Occitanie et de la lutte contre le commerce des femmes et des enfants ne sont donc pas considérées comme relevant de l’intérêt régional et ne seront donc pas débattues au Conseil Régional.

Les élus du groupe FN RBM s’insurgent contre cette censure arbitraire qui prive encore davantage l’opposition de ses droits démocratiques les plus fondamentaux, même si nous comprenons que certains sujets gênent la majorité régionale.


ASSEMBLEE PLENIERE DU 23 MARS 2018
Vœu du Groupe FN RBM déposé par Olivier MONTEIL, Conseiller régional du groupe FN RBM,

(article 20 du Règlement Intérieur) :
VŒU DU GROUPE FRONT NATIONAL - RASSEMBLEMENT BLEU MARINE POUR UN ENGAGEMENT BIOETHIQUE DE LA REGION CONTRE LE COMMERCE DES FEMMES ET DES ENFANTS

Dans le cadre de la révision cette année de la loi de 2011 relative à la bioéthique, le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) organise dans toutes les régions de France des Etats « Généraux de la bioéthique », c’est-à-dire un ensemble de débats ou d’ateliers thématiques sur les sujets bioéthiques, dont une douzaine sont prévus dans notre région Occitanie.

Ces débats lancés par le gouvernement et les révisions législatives qui en découleront en fin d’année 2018 seront lourds de conséquences pour les familles, et plus particulièrement pour les femmes et les enfants.
C’est notamment le cas pour les thèmes ouverts sur la Gestation Pour Autrui (GPA) et l’extension de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux couples de femmes.

Un des seuls débats sur ce thème organisé en région s’est tenu fin janvier à Montpellier sous le titre de « GPA : une évolution sociétale inéluctable ? », laissant penser que la régression sociale qui consiste à faire de l’enfant et du corps de la femme des objets marchands serait dans le vent de l’histoire.

Mais un célèbre aphorisme de Gustave Thibon nous rappelle « qu’être dans le vent c’est avoir une ambition de feuille morte », en l’occurrence une ambition mortifère, une vraie « culture de mort » contre les droits de l’enfant et nos libertés fondamentales.

En effet, la PMA pour les couples de femmes, si elle était adoptée, consacrerait de facto un « droit à l’enfant », devenu un simple objet de désir, privé de père, c’est-à-dire privé de sa propre origine biologique et de son identité, ce qui contrevient à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant en ses articles 7 (droit de connaître ses parents) et 8 (droit de préserver son identité). Sans même parler des objections morales fondamentales envers la PMA concernant la sélection et la destruction des embryons humains, voire les possibilités horrifiantes de recherches sur l’embryon et toutes les dérives eugénistes potentielles qui nous renvoient aux heures les plus sombres de notre histoire, la PMA ouvre la porte à la chosification de l’enfant, réduit à l’état de « projet », de simple objet à s’offrir, alors que c’est un être humain, et même le plus faible qui soit.

La dérive de l’extension de la PMA aux couples de femmes et non plus aux seuls couples hétérosexuels infertiles, comme inscrit à ce jour dans la loi, ouvrira aussi la porte à la GPA, qui est par définition une autre forme de PMA.

Là, en plus de l’enfant, c’est le corps de la femme qui devient un objet marchand, offrant la location de son utérus, gratuitement ou tarifée, à des « clients » en mal d’enfants. La femme devient « mère-porteuse », négation de sa si noble et belle vocation de mère puisqu’elle doit abandonner après la grossesse l’enfant qu’elle a porté et aussi nourri in-utero. La rupture des liens psychologiques entre la mère-porteuse et l’enfant au moment de la séparation s’ajoute à l’imbroglio inextricable de la filiation de l’enfant, qui sera complètement brouillée entre ses différentes mères, biologique, porteuse, adoptive et ses pères éventuels, donneur de gamètes ou père naturel, etc.

Pire encore, la GPA encourage le trafic procréatif, c’est-à-dire purement et simplement le trafic d’êtres humains, futurs esclaves des temps modernes et du monde globalisé : le marché de la GPA, entre les cliniques, agences et jeunes filles proposant leurs services, rapporte aujourd’hui plusieurs milliards de dollars aux Etats-Unis. Dans certains pays, l’enfant se marchande entre 20 et 100 000 dollars et ce sont toujours les femmes les plus modestes qui seront les victimes de ces trafics, louant leur utérus aux plus riches commanditaires.

On ne peut que constater que la GPA revêt toutes les caractéristiques de la définition de l’esclavage selon la Convention contre l’esclavage de 1926 : « l’esclavage est l’état ou la condition d’un individu sur lequel s’exerce les attributs du droit de propriété ou certains d’entre eux ».
De même, la GPA contrevient à l’article 35 de la Convention des Droits de l’Enfant, qui interdit la vente ou la traite d’enfants, « à quelque fin et sous quelque forme que ce soit ».

Autoriser la GPA serait accréditer le propos de feu Pierre BERGE, président de la fondation Yves Saint Laurent, déclarant à propos de la GPA en décembre 2012 dans un entretien au Figaro que « louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence?», ce qui constitue une véritable négation de la dignité et de l’humanité de la Femme.

En considération de toutes ces observations et dans le cadre des débats préalables à la révision de la loi de 2011 relative à la bioéthique, le Conseil régional d’Occitanie doit faire entendre sa voix. Ainsi,

Le Conseil Régional d’Occitanie, réuni ce jour en Assemblée Plénière :

Olivier MONTEIL - Robert MORIO - Jean-Guillaume REMISE élus du groupe FN RBM au Conseil Régional d’Occitanie (23-03-18)

 


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