Perpignan : Les gardiens de prisons bloquent le site

70 surveillants se sont mobilisés ce lundi 15 janvier dès 6 heures du matin.

Les surveillants pénitentiaires de Perpignan (66) mais aussi de Nîmes (30), Béziers (34), Villeneuve-lès-Maguelone (34) et Muret (31) ont voulu apporter leur soutien à leur collègues de Vendin-le-Vieil (62) dans les Hauts-de-France. Il s'agit d'une mobilisation nationale. Ce lundi matin à Perpignan (66), Ils ont allumé un feu devant la prison à base de pneu et de bois. ​Le directeur de la prison de Vendin-le-Vieil a lui présenté sa démission ce matin. Une démission qui était demandée et attendue par les syndicats.

Un dijihadiste de retour de Syrie

Les surveillants voulaient aussi dénoncer leurs conditions de travail et la surpopulation carcérale : "Ici à Perpignan, dans une cinquantaine de cellules, il y a trois détenus pour 9 m² ", précise Yohan Reig, le secrétaire régional adjoint du syndicat Ufap-Unsa justice. Les syndicats réclament aussi la création de structures adaptées aux détenus violents et radicalisés. À Perpignan, un prévenu a été identifié comme tel. C’est un djihadiste de retour de Syrie.

En 2017, 8 agressions entraînant des ITT du personnel ont été recensées à la prison de Perpignan. Plus de 200 surveillants travaillent dans ce centre pénitentier. 

Reportage : F. Khiati / J. d'Harlingue