Montpellier - HERAULT - MONTPELLIER - La peinture d'artistes Montpelliérains du 19e siècle

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Montpellier - HERAULT - MONTPELLIER - La peinture d'artistes Montpelliérains du 19e siècle

Par VILLE DE MONTPELLIER, le 11 Mai 2017

Un incroyable voyage dans le temps à travers la peinture d'artistes Montpelliérains du 19e siècle à l’Espace Dominique Bagouet du 8 juin au 3 septembre 2017

La Ville de Montpellier propose une fois encore à l'Espace Dominique Bagouet, une exposition inédite, hommage aux grands artistes et collectionneurs Montpelliérains du 19e siècle. "Le 19e siècle, un âge d'or de la peinture montpelliéraine" explore une peinture singulière et oubliée, à travers une trentaine d'œuvres, portraits ou paysages, du 8 juin au 3 septembre 2017.

Visite de presse le mercredi 7 juin à 14h30, en présence de Sonia KERANGUEVEN,
Adjointe au Maire de Montpellier, déléguée à la Culture.

Vernissage le mercredi 7 juin 2017 à 18h30, en présence de Sonia KERANGUEVEN
Adjointe au Maire de Montpellier, déléguée à la Culture

« L'exposition "Le 19e siècle, un âge d'or de la peinture Montpelliéraine" se donne pour objectif de faire découvrir ou redécouvrir des personnages qui ont marqué de leurs empreintes l'histoire de Montpellier. C'est un nouveau témoignage de notre richesse culturelle. » Philippe Saurel, Maire de la Ville de Montpellier et Président de Montpellier Méditerranée Métropole.

L'Espace Dominique Bagouet propose de découvrir cet été la peinture Montpelliéraine du 19e siècle - peinture la plus faste de son histoire à ce jour - à travers l'exposition inédite "Le 19e siècle, un âge d'or de la peinture Montpelliéraine".

Le public est conduit à faire un bond dans le passé grâce aux toiles d'artistes Montpelliérains ayant gravité autour de maîtres incontestés tels que François Xavier-Fabre, Alexandre Cabanel ou encore Frédéric Bazille, dont la rétrospective au Musée Fabre l'hiver dernier a battu des records de fréquentation (115 000 visiteurs). L'hommage à la société artistique de cette époque se traduit également par la présence en filigrane de célèbres collectionneurs tels que Bruyas ou Atger grâce auxquels le patrimoine artistique de la ville de Montpellier s'est enrichit.

Des œuvres éclectiques qui balaient le siècle

Des portraits, des paysages, des grandes ou des plus petites toiles, l'exposition "Le 19e siècle, un âge d'or de la peinture Montpelliéraine" se veut fidèle aux commandes des amateurs d'art et au travail des artistes de l'époque. Les 27 œuvres empruntées à différents prêteurs tels que des musées, églises ou encore collectionneurs privés, reflètent la diversité du paysage artistique du 19e et son évolution à travers le siècle. Tous les courants artistiques comme l'impressionnisme ou le romantisme sont représentés.

Les visiteurs auront sans nul doute le sentiment de se retrouver au cœur d'un salon du 19e siècle grâce à un accrochage très serré, issu des canons artistiques de l'époque.

Informations pratiques
Commissariat principal : Numa Hambursin

Du mardi au dimanche de 10h à 13h et de 14h à 18 h

Espace Dominique Bagouet
Esplanade Charles De Gaulle
34000 Montpellier

Téléphone : 04 67 63 42 78 (accueil) - 04 67 34 88 80 (adm.)

E-mail : visites@ville-montpellier.fr

Le dix-neuvième siècle, un âge d'or de la peinture montpelliéraine

Le dix-neuvième siècle constitue un âge d'or pour la peinture et la société artistique montpelliéraines. Il débute avec François-Xavier Fabre, personnage digne de Chateaubriand écartelé entre deux siècles et deux légitimités, se poursuit avec Alexandre Cabanel, figure archétypale de la Villa Médicis et d'un académisme trop sévèrement jugé, et culmine avec l'incomparable Frédéric Bazille, une comète dont la disparition prématurée dessina une plaie à jamais douloureuse dans l'imaginaire collectif de la ville. A leurs côtés, des collectionneurs de légende tels Xavier Atger et Alfred Bruyas, des invités illustres comme Gustave Courbet, taquin et jouisseur, qui imprimèrent au fer rouge leur personnalité dans la chair de notre patrimoine et donc de notre identité.

Ces personnalités, qui pour certaines appartiennent à l'histoire universelle de l'art, ont tendance à éclipser par leur éclat de remarquables artistes montpelliérains qui les côtoyèrent, qui participèrent à leur mesure à ce foisonnement inégalé de la scène locale, qui échouèrent parfois au seuil de la postérité pour des raisons personnelles, pour avoir négligé le voyage jusqu'à Paris, pour un talent qu'ils n'auront pas su bousculer. Le portraitiste Charles Matet, Ernest Michel, l'auteur des décorations des plafonds du foyer de l'Opéra Comédie, le polyvalent et virevoltant Auguste-Barthélémy Glaize, Jean-Jacques Bestieu, grand donateur du Musée Atger, les paysagistes Jean-Pierre Monseret et Charles Node, Frédéric Peyson, artiste sourd-muet, Henri Bimar, ami de Bruyas et influencé par Courbet, Eugène Castelnau, peintre lumineux de la campagne montpelliéraine issu d'une famille de la haute bourgeoisie protestante de la ville, Edouard Marsal, passionné par la représentation de sujets populaires, Pierre Cabanel dans l'ombre de son oncle, les frères Jean-Joseph Bonaventure et Jules Laurens, l'inconnu secrétaire de la société artistique de l'Hérault Numa Larche, et Max Leenhardt, qui apparaît comme le dernier témoin d'un siècle chimérique et agonisant, composent la toile de fond d'une époque privilégiée dont nous avons parfois occulté la richesse et la diversité au seul profit d'une Histoire monocorde. 

Les "petits maîtres" montpelliérains font le sel artistique de notre territoire, des salles oubliées des musées aux murs des églises et des universités, en passant par les salons de collectionneurs qui entretiennent leur mémoire. Les toiles dans l'air du temps voisinent avec quelques chefs-d’œuvre, nous interrogeant sur le tri que le temps effectue et sur le sens des destins de chacun. Les arbres majestueux préfèrent un sol fertile et la compagnie de congénères même modestes à l'aridité du désert. L'exposition de l'espace Dominique Bagouet ne constitue qu'une étape de cette histoire que nous devons encore écrire, une histoire qu'il me faut désormais transmettre mais à laquelle je resterai toujours attaché en prisonnier consentant. 

Numa Hambursin

 

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